Havoc (Gareth Evans)
Sorti en 2025, « Havoc » est un film Netflix de Gareth Evans dans lequel on suit Patrick Walker (Tom Hardy) un policier brutal devant enqueter sur un règlement de comptes sanglant entre criminels ayant couté la vie à Tsui (Jeremy Ang Jones), le fils de la patronne d'un gang des Triades.
Flanqué d'Ellie (Jessie Mei Li) une jeune policière qu'il méprise, Walker ne tarde pas à comprendre que Charlie (Justin Cornwell), le fils d'un puissant homme politique local Lawrence Beaumont (Forest Whitaker) est impliqué et recherché par les Triades, mais la situation se complique lorsqu'un survivant de l'attaque, blessé balance sur la véritable identité des tueurs : des policiers propres collègues de Walker désireux de retrouver la cocaïne volée par Charlie !
Alors qu'ils traquent Mia (Quelin Sepulveda) la petite amie de Charlie, les trois policiers dirigés par Vincent (Timothy Olyphant) débarquent dans une discothèque et exigent qu'on leur remettent leur proie.
Walker refuse et une intense fusillade éclate, aboutissant au retrait des policiers. Ching (Sunny Pang) le lieutenant de Tsui se rend à l’hôpital pour éliminer Cortez (Serhat Metin) un policier ami de Walker blessé dans le braquage de Charlie mais est capturé par Ellie tout comme Vincent et son collège Chase.
Acculés dans une baraque en bois, Walker, Charlie et Mia sont attaqué par des vagues de commando lancés par la chef des Triades mais ils les éliminent tous jusqu'à ce que Charlie et Mia soient pris.
Enlevé par les Triades, Lawrence Beaumont se sacrifie pour protéger son fils. Une nouvelle fusillade laisse Ching et la chef morts, Chase ne tardant pas à les rejoindre, Vincent le dernier debout étant finalement tué par Walker alors qu'il cherchait à fuir par le train.
En conclusion, les critiques élogieuses sur « Havok » ont de quoi laisser perplexe tant le film est révélateur de la maladie du cinéma moderne.
Saturé de violence, « Havok » comporte un scénario paresseux dans lequel le personnage principal, un flic taciturne vaguement en proie à des problèmes familiaux (une courte scène introductive rapidement exécutée pour s'en débarrasser au plus vite) liquide une centaine de tueurs asiatiques sans sourciller, évoquant les tueries de masses anti-viets du Rambo des années 80.
Ultra stéréotypé (la mafia chinoise, les flics blancs corrompus, la « rookie » courageuse asiatique, les personnage secondaires noirs) avec un Tom Hardy crade et un Whitaker se parodiant lui-meme dans le genre « il faudrait vraiment que je dorme de temps en temps », « Havok » ne propose rien du tout, ni humour, ni créativité, ni quoi que ce soit à saluer.
A fuir donc comme la peste !
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