Vingt Dieux (Louise Courvoisier)

 



Réussite surprise de 2024, « Vingt Dieux » est le premier film français de Louise Courvoisier.

Totoche (Clément Faveau) est un jeune rural comme bien d'autres. Il sort, boit, drague les filles et certaines fois dérape en soirée en se battant avec d'autres garçons.

Lorsque son père fromager meurt subitement, sa vie bascule. Il se retrouve seul, sans ressources avec sa petite sœur Claire (Luna Garret).

Totoche accepte alors de travailler dans une laiterie comme homme de ménage mais doit subir les brimades des garçons avec qui il s'est accroché dans une soirée trop alcoolisée.

Au cours d'une de ses tournées de collecte, il fait la connaissance de Marie-Lise (Maiwene Barthélemy), une jeune fermière.

Entre les deux jeunes, le courant passe et ils deviennent vite amants, même si Totoche a toujours des difficultés au lit...

Mais Totoche a un rêve : gagner un concours de fabrication du conté, afin de décrocher une prime de plusieurs dizaine de milliers d'euros.

Aidé par son frère Jean-Yves (Mathis Bernard), un champion local de stock-car, Totoche récupère le tracteur de son père et une machine pour fabriquer le fromage.

Il se renseigne, se forme mais surtout dérobe du lait à Marie-Lise.

Lors du concours, il s’aperçoit que n'étant pas homologué il ne peut participer mais il reçoit des encouragements des jurés... pourtant Totoche doit vivre un moment difficile en annonçant à Marie sa traitrise.

Lorsque ses frères débarquent et débusquent les voleurs, une violente bagarre éclate, quelques coups de feu étant même tirés...

Finalement Marie calme la situation et lui demande de partir.

En conclusion, « Vingt Dieux » est un film à part qui met en avant un monde dont le cinéma français ne parle jamais ou presque, le monde rural.

Le Jura est ici filmé en été, bien loin des clichés sur le froid et la neige. Les acteurs, pour la plupart non professionnels sont étonnant, notamment, Clément Faveau qui a un air de James Dean des campagnes.

Entre beuveries, mécanique, bagarre et premières copines, le film parvient à émouvoir par sa trame narrative sur fond de drame social.

On aimerais voir plus souvent des films comme ça, et moins sur les cités !

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