Captain america n°340 (Mark Gruenwald, Kieron Dwyer)

 

 


Nous sommes toujours dans les années 80, mais un peu plus tard en 1988 avec « Captain america n°340 ».

L’excellent Mark Gruenwald (scénario) et Kieron Dwyer (dessins) prennent comme point de départ la lâche paralysie de Captain america par un gadget d’Iron-man alors qu’il tentait de l’empêcher de désactiver une de ses précieuses armures affectés au Guardsman sensé protéger un complexe ultra secret détenant des super criminels appelé la Cathédrale.

Mais dans sa fuite, Iron-man a provoqué une panne générale d’électricité qui comme on pouvait s’en douter provoque la désactivation des mécanismes de sécurité du complexe et donc la libération de super criminels aussi redoutables que le brutal Mister Hyde, la farouche Titania tout deux quasiment invulnérables, de l’énigmatique Griffon aux immenses pouvoirs mal connus, de l’explosif Vibro mais aussi du plus modeste Tatou dont le principal pouvoir semble résider dans un grotesque costume-carapace.

Étant parvenu à s’extraire de la Cathédrale, Cap doté d’un nouveau costume et d’un nouveau bouclier crée justement par le génie scientifique de Tony Stark, retrouve son équipe composée du Faucon, du Nomad, de Vagabond et du grotesque D-man, sorte de Daredevil old school bodybuildé pourtant le seul doté d’une force réellement surhumaine.

Le trio motorisé tombe malheureusement sur les fuyards, mais une action frontale périlleuse de Cap lui permet d’éjecter Titania du camion et de bloquer de justesse un Hyde très irrité.

En réalité, D-man ne pèse pas bien lourd face à Titania et est éjecté sans ménagement d’une falaise ou il est miraculeusement sauvé par le Faucon qui utilise une manœuvre audacieuse pour prendre par surprise le Griffon et le mettre KO.

Vibro est détaché de la falaise par une ruse sournoise du Nomade qui utilise ses disques et Hyde assailli de coups par Captain america finit par perdre l’équilibre et à demander grâce car suspendu dans le vide.

Si Titania parvient à s’échapper, le Tatou lui se rend pacifiquement ce qui conclut cette mission de sauvetage par un quasi victoire absolue et laisse Cap se concentrer sur sa guerre à distance face à Iron-man.

En conclusion, si « Captain america n°340 » est entaché du graphismes plutôt faiblard de Dwyer qui ne marqua pas les annales du comics par son talent, il bénéficie du style habituel de Gruenwald, et de son gout pour les complexes ultra secrets ou sont détenus de redoutables menaces capables sur un coup du sort de se libérer.

Malgré la pauvreté des alliés de Captain america qui reconnaissons le, sans de grossiers artifices ne feraient pas longtemps le poids face à des criminels aussi puissants que leurs adversaires, le Vengeur étoilé se sort honorablement du challenge en sortant un grand match contre son vieil ennemi Hyde.

Et le duel entre Cap et Iron-man aux looks modernisés, en toile de fond demeure suffisant pour attiser l’ambiance de paranoïa et de guerre civile de cette série…

Commentaires