Jason et les Argonautes (Don Chaffey)

 



Sorti en 1963, « Jason et les Argonautes » est un classique du cinéma de Don Chaffey.

L'histoire colle avec celle de la mythologie, Jason (Todd Armstrong) fils d'Aristo un roi tué par Pélias (Douglas Wilmer) entreprend un long voyage pour ramener la toison d'or afin d'unifier autour de lui une révolte populaire contre le tyran.

Protégé par les dieux et en particulier Héra, Jason convainc plusieurs guerriers de l'accompagner pour ce périple en mer risqué à bord de l'Argos. 

Parmi eux figure le mythique Hercule (Nigel Green).

Lors d'un arrêt sur l'ile de bronze pour chercher des provisions, les imprudents aventuriers déchaient la colère d'une gigantesque statue de Talos crée par Héphaïstos. La statue animée les poursuit, brise leur navire mais Jason trouve son point faible et la met hors combat en actionnant un mécanisme l'alimentant en énergie.

Sans Phylas tué par Talos et Hercule rappelé par Zeus, Jason continue et prête main forte au vieux Phineus tourmenté par des harpies. Avec ingéniosité il attire les monstrueuses créatures dans un piège et les prend au filet.

Reconnaissant, Phineus leur indique le chemin de la Colchique pour trouver la toison et leur donne une précieuse amulette leur accordant la protection du dieu Triton pour franchir une passe difficile dans laquelle des roches tentent de les broyer.

En Colchique, Médée, la prétresse, recueillie sur leur navire leur assure son soutien.

Elle sera déterminante pour les aider à s'échapper de la la prison dans laquelle le roi Aeetes (Jack Gwillim) les a jeté.

Jason affronte l'Hydre de Lerne et parvient à la tuer...

Mais en guise de revanche, Aeetes utilise la sorcellerie pour ranimer à partir des restes de l'Hydre les squelettes des morts afin d'attaquer les Argonautes qui avec force et courage triomphent sous l’œil bienveillant d’Héra.

En conclusion, « Jason et les Argonautes » constitue l'une des plus belles adaptations de la mythologie grecque.

L'histoire est certes des plus classiques et fidèle au mythe et aucune super star du cinéma de l'époque ne figure ici au casting, mais il y a Ray Harryhausen et ses effets spéciaux qui transforme ce qui aurait pu être un péplum de plus en œuvre majeure.

De la statue animée de Talos à l'Hydre de Lerne en passant par les Harpies, avec en point culminant l'attaque des squelettes, on vibre d'émotion et d'admiration face à l'audace et la virtuosité technique du maitre qui délivre une performance ahurissante compte tenu de la technologie de l'époque.

A voir et revoir donc, pour continuer à rêver avec une âme d'enfant !

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