La trilogie de l'espace, l'intégrale (Arthur C Clarke)
Je n'avais, honte à moi jamais lu Arthur C Clarke, l'un des plus grands écrivains de la Science Fiction, connu pour son célèbre « 2001, l'Odyssée de l'espace » adapté avec génie au cinéma par Kubrick.
Pionnier de la SF, Clarke publie en 1952, « Iles de l'espace » dans lequel un jeune homme passionné d'aviation du Kansas nommé Roy, Malcom se voit offert en récompense à un concours, un voyage dans l'espace de deux semaines qu'il obtient en profitant d'une faille du règlement.
Sans expérience, Roy embarque donc pour un voyage qui le fait connaître une station en orbite, permettant de s'accoutumer l'absence de pesanteur avant d'entrer en contact avec les ingénieurs et techniciens opérant les installations et une équipe de cinéma réalisant un tournage à hauts risques.
Après participé à une mission d'évacuation d'un homme blessé, Roy parvient ensuite à aller sur Mercure ou il rencontre une étrange créature ressemblant à un crabe qui endommage sa combinaison enfin de s'enfuir par voie aérienne à la recherche de la chaleur nécessaire à sa survie.
Au retour, il doit subir une erreur de pilotage de la navette qui force l'équipage à une manœuvre osée pour récupérer du carburant afin de pouvoir reprendre son chemin.
Enfin après être entré en contact avec des colons martiens, il retourne sur Terre avec la ferme intentions de poursuivre dans le futur son exploration de l'espace.
Dans « Les sables de Mars » daté de 1951 soit son premier roman, Clarke se met indirectement en scène via le personnage de Martin Gibson, un écrivain à succès de Science Fiction confronté plusieurs années après ses premiers écrits à un véritable voyage spatial vers Mars.
Alors qu'il doit se faire accepter comme simple observateur auprès du personnel de la navette ainsi que celui vivant sur Mars, très sceptique sur l’intérêt de sa présence, Gibson connait en réalité une difficile épreuve familiale en devant annoncer au jeune cosmonaute Jimmy Spencer, qu'il est en réalité son père biologique, issu d'une plus ancienne union avec sa mère, également cosmonaute.
Après une escale à Deimos, l'une des lune de Mars, Gibson parvient sur Mars et est pris en charge par Hadfield le maire de Port Lowell la base principale de la planète.
Au cours d'une exploration, ils récupèrent Scouik un Martien non agressif qui devient un objet d'intense curiosité.
Finalement après qu'Hadfield ait compris son secret familial et que Spencer veuille épouser Irène une des cosmonautes, Gibson annonce à son épouse sa volonté de rester pour toujours sur Mars aux cotés de Scouik avec qui il a sympathisé en tirant profit d'un nouveau moyen de culture de plantes exposées à la lumière d'explosion de super novae.
Dans « Lumière cendrée » écrite en 1955, l'écrivain décrit un futur dans lequel la Terre est en conflit avec ses colonies extra-terrestres regroupée en une Fédération.
Sur la Lune, Sadler se voit assigné comme tache de démasquer un espion parmi le personnel réalisant une mission d'Observation depuis une base lunaire dirigée par Molton.
Malgré ses efforts, Sadler n'arrive pas à ses fins mais assiste à l'affrontement final entre Terre et Fédération. La Terre via Molton, met en jeu une arme nouvelle à lumière dirigée qui détruit des navires-cargo de la Fédération, à la manœuvrabilité révolutionnaire.
La guerre se solde par un accord entre les deux parties et une prospérité réciproque en raison de la découverte de métaux précieux dans le centre la lune.
En conclusion, j'ai beaucoup de mal à me passionner pour « La trilogie de l'espace ».
Clarke fait sans nul doute figure de pionnier de la SF et sa passion pour les voyages spatiaux ainsi que l'exploration de nouveaux mondes mercurien, lunaires ou martiens est touchante mais le style d'écriture daté et le manque de rythme constituent de sérieux handicaps pour entrer dans l’œuvre de l'un des pères fondateurs du genre.
Parmi les trois nouvelles, « Les sables de Mars » a été la plus pénible avec son intrigue en berne et son rythme d'une lenteur effarante, « Lumière cendrée » avec son coté bataille spatiale/coloniale se montrant peut-être la plus attirante, même si le personnage de looser de Sadler s'est avéré également profondément irritant.
Désolé donc d'écorner la légende et sans doute d'autres œuvre de Clarke me plairont davantage, mais pour moi « La trilogie de l'espace » a été un fiasco quasi-intégral !
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