Les Gardiens de la Galaxie volume 3 (James Gunn)

 



Sorti en 2023, « Les Gardiens de la Galaxie volume 3 » est déjà la troisième adaptation de James Gunn de ce Marvel comic plutot confidentiel au départ.

Éprouvé par la mort de Gamora (Zoe Saldna), Quill:Star-lord (Chris Pratt) s'enfonce dans l'alcoolisme et la dépression au grand damne de Nébula (Karen Gillan) mue en chef des gardiens de la galaxie, retranché dans leur vaisseau-planète Knowhere.

Leur relative quiétude est brutalement brisée par l'irruption d'un super héros hyper puissant et agressif Warlock (Will Poutler) qui les agresse et blesse grièvement Rocket (Bradley Cooper) à la poitrine.

Warlock est finalement neutralisé par Nébula qui lui transperce le torse et s'enfuit...

Lors de son examen médical, on découvre que Rocket ne peut être sauvé sans désactiver un interrupteur enfiché dans son corps.

Pour trouver le système permettant de sauver leur ami, les Gardiens doivent se rendre sur le monde organique d'Orgosphère, organisée par Orgocorp une entreprise ultra sécurisée disposant de tous les brevets de l'Univers.

Avec l'aide surprise de Gamora, finalement en vie mais amnésique, travaillant pour l'organisation des voleurs nommée les Ravageurs, les Gardiens infiltrent Orgocorp.

A l'intérieur, Quill et Gamora combinent force et ruse pour obtenir le précieux code mais ne peuvent éviter un conflit généralisé avec les gardes.

Aidés par Drax (Dave Battista) et Mantis (Pom Klementieff) ils triomphent des mais découvrent ensuite que le code est vide.

Les Gardiens remontent donc à la source, celle du Maitre de l’Évolution (Chukwudi Iwuji) qui a recrée un monde à sa mesure sur la Contre-Terre.

Tandis que Rocket plongé dans le coma revit son douloureux passé de petit raton laveur transformé par greffes et manipulations génétiques par le Maitre de l’Évolution, les Gardiens de la Galaxie arrivent sur la Contre-Terre ou une population d’êtres hybrides hommes-animaux les renseigne sur la localisation du maitre des lieux.

Ambitieux et cynique, le Maitre de l’Évolution piège Quill et Grot (Vin Diesel) pour exiger que Gamora lui remettre Rocket qui par son intelligence est le seul à lui permettre d'améliorer ses créations.

Mais Grot sort de son corps végétal des armes pour retourner la situaiton. Alors que le Maitre de l’Évolution fait exploser la Contre-Terre sans état d’âme, Quill et Grot parviennent à sauter de son vaisseau et à récupérer auprès de Theel () un des proches du Maitre de l'Evolution un moyen de désactiver l'interrupteur enfiché chez Rocket.

Récupérés par Gamora ils sont obligés de suivre le Maitre de l’Évolution qui détient Mantis et Drax mais Kraglin (Sean Gunn) prenant la tête du pilotage de Nowhere, lance une attaque massive visant à endommager le vaisseau du Maitre de l’Évolution.

De l'intérieur, Mantis maitrise par télépathie des Abilisks trois colossales pieuvres et s'en sert pour les retourner contre les hommes du Maitres de l’Évolution, qui en désespoir de cause lâche ses guerriers hybrides animaux-cyborgs contre les Gardiens.

Le combat est âpre mais finalement le Rocket réanimé parvient à tuer son créateur tandis que Warlock retourne sa veste pour sauver Quill à la dérive dans l'espace, tandis que toutes les créatures de laboratoire du Maitre de l’Évolution sont exfiltrées.

Après cette terrible guerre, Quill décide de revenir sur Terre retrouver son père, laissant non sans regret son ex amour Gamora et le commandement à Rocket, chef naturel des Gardiens à présent.

Sans Mantis partis avec ses Abilisks , le groupe intègre le puissant Warlock et continue ses aventures...

En conclusion, sans surprise, Gunn reprend les recettes qui ont fait le succès des premiers opus et délivre avec « Les Gardiens de la Galaxie volume 3 » un divertissement bien calibré et roboratif.

L'histoire met particulièrement en valeur Rocket, animal martyr victime d'horribles expérience scientifique et introduit toujours une large part d'humour et de second degré avec des personnages aussi hauts en couleurs que Drax et Mantis délicieusement infantilisés et Star-lord, symbole du looser sympathique.

L'action est riche, les effets spéciaux surabondants jusqu'à parfois nuire à la lisibilité du film, les horribles créatures cyborgs-animaux du Maitre de l’Évolution ne sont pas une grande réussite esthétique, toutes comme les combinaisons ridicules des gardes d'Orgocorp.

On pourra aussi se montrer critique sur la sous-utilisation de Warlock aussi puissant qu'immature, qui peine à se greffer réellement à l'intrigue.

Mais globalement, Gunn maitrise son art et remplit son contrat !

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