Blackout (Scorpions)
Poursuite de l’exploration de la longue carrière de hard rockers des Scorpions avec « Blackout » l’un de leurs albums phares.
Sorti en 1982, « Blackout » affiche d’entrée une pochette agressive tranchant avec celles des albums précédents.
La tonalité est en effet rapidement donnée sur « Blackout » rapide et tonique avec déjà des riffs de guitare très punchy de la paire Rudolf Schenker/Matthias Jabbs.
On enchaine sans coup férir sur « Can’t live without you » construit sur le même moule mais aux refrains encore légèrement supérieurs avant d’aboutir sur un réel tube, « No one like you » poussant le sens de la mélodie encore plus loin avec la richesse du timbre de Klaus Meine et le superbe feeling des riffs de guitare rappelant le meilleur de Judas priest.
Le ravissement ne cesse pas et la face mélodique des Scorpions prend alors progressivement le dessus sur le très propre « You give me all I need ».
L’électricité du hard ‘n’ roll revient sur « Now ! » vif, teigneux en diable puis « Dynamite » authentique hymne puissant et dynamique sur lequel les guitares se déchainent en toute vélocité.
On revient à plus de calme sur le pépère « Arizona » et le long pseudo atmosphérique « China white » qui se montrent presque transparents en comparaison des flèches incandescentes décochées jusqu’à présent.
L’album se clôt sur une ballade, comme souvent sublime avec les Scorpions au meilleur de leur forme, « When the smoke is going down » avec une importante touche de mélancolie charriée par la voix douce de Meine.
En conclusion, « Blackout » est un excellent album de hard rock lorgnant fortement vers le heavy metal mélodique.
Les Scorpions musclent leur musique et font preuve d’une belle puissant de feu avec une pléiade de titres dynamiques sur lesquels la haute technicité des guitaristes fait figure d’arme maitresse.
A cette force s’ajoute la touche mélodique du groupe, toujours présente et garante d’une plus grande efficacité notamment par l’approche de radios.
Comme fer de lance de cette approche, on retrouve sans surprise Klaus Meine, dont la voix haut perchée si particulière appartient pour toujours à l’identité du groupe.
Rien à jeter donc sur ce « Blackout » qui à vrai dire pourrait tout à fait concourir pour le titre du meilleur disque des Scorpions, avec un excellent compromis puissance/mélodie le tout enrobé d’une efficacité à toute épreuve.
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