Red (King crimson)

 

 


Nous restons dans le plus pur style rock progressif avec une nouvelle légende du genre, les anglais de King crimson, avec une carrière fort remarquée dans les années 70 et une intense production de sept disques ayant contribué à former leur réputation de fines lames du genre.

Sorti en 1974, « Red » marque justement la fin de cette ère et le gel des activités de King crimson jusqu’au début des années 80.

On débute ce mini album par « Red », long instrumental dont la structure finit par devenir répétitive sur plus de six minutes.

Il faut donc attendre le second titre, « Fallen angel » pour attendre la voix de John Wetton, assez posée au premier abord avant de suivre l’évolution naturelle du morceau vers une montée en puissance terminale.

Les choses s’animent davantage sur « One more red nightmare » à la rythmique plus soutenue tout se mariant avec des sonorités rêches assez irritantes.

La dernière partie du disque voir King crimson s’enfoncer dans un expérimental abscons à réserver aux bacs +10 en musicologie, « Providence » puis « Starless » titre à tiroir horriblement aride et statique avant une dernière ligne droite brusquement plus animée.

En conclusion, pour une découverte « Red » se présente comme un album froid, pénible et horriblement difficile d’accès.

Incapable sans doute par manque d’éducation musicale d’en apprécier les subtilités et les innovations, il ne peut que me plonger dans un océan d’ennui voir de rejet devant tant de prétention intellectuelle.

Déception également sur la voix de Wetton, tout à fait banale et véhiculant que très peu d’émotion.

Incapable de se mettre à mon niveau et de me tendre la main, « Red » a donc été impitoyable avec moi, m’empêchant de trouver mes marques et me laissant aussi pauvre et perdu après qu’avant son écoute.

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