Justice League of america : le clou : tome 1 (Alan Davis)

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« Justice League of America, le clou : tome 1 » est le premier volet d’une trilogie de la Justice Ligue of America instaurée chez DC Comics par Alan Davis en 1998.

La trame de base est un exercice très courant dans les comics car très apprécié des fans, imaginer une réalité alternative venant bouleverser l’ordre établi.

Dans le cas présent, c’est un simple clou enfiché dans le pneu de la voiture des Kent qui va provoquer le basculement vers une autre réalité ou ils ne deviennent pas les parents de Superman ce qui prive l'humanité de son héros le plus puissant.

Dans le monde ainsi décrit, Lex Luthor l’ennemi historique de Superman, milliardaire et génie scientifique à la tete de la société Luxcorp est élu maire de Métropolis et instaure une politique répression très dure vis à vis des super héros qu’il considère comme une menace pour les populations civiles.

L’ambitieux journaliste Jimmy Olsen, rival de Clarck Kent dans le monde réel, devient ici son adjoint.

Malgré un passé de super héros, Olsen renie ses anciens idéaux et relaie impitoyablement le discours de Luthor.

La JLA composée de super héros non humains est en première ligne de ces critiques avec des personnalités comme le sub aquatique Aquaman, les extra terrestres Hawkwoman, Manhunter et Green Lantern.

A cette liste vient s’ajouter le toujours très controversé Batman dont le coté humain est lui aussi soumis à la suspicion.

Malgré les efforts de la très respectée Wonder woman pour réhabiliter ses camarades, le groupe se fissure de partout sous les pressions entretenues par Green Arrow ex membre de la JLA devenu infirme à la suite d’un dur combat et instrumentalisé par Olsen contre ses ex coéquipiers.

Mais à vrai dire tous les groupes de surhommes (Outsiders, Doom Patrol)  se sentent menacés et le récit s’éclate en de multiples sub histoires s’enchevêtrant les unes avec les autres.

Entre temps le Joker doté de bracelets énergétiques lui assurant une puissance exceptionnelle refait surface et fait un carnage à l’asile d’Arkham.

Batman est forcé d’intervenir et tue le Joker après une féroce lutte qui entraîne la mort de Robin et de Catwoman.

Mais les caméra de télévision qui relaient la violence de la lutte, diabolisent Batman auprès des opinions publiques.

En état de choc psychologique après la mort de ses partenaires, le justicier devient inopérant.

De son coté Green Lantern découvre la présence d’un champs de force d’origine extra terrestre qui affaiblit les pouvoirs de son célèbre anneau.

L’hypothèse d’un complot extra terrestre visant à se débarrasser des super héros prend alors de plus en plus forme.

Puis les attaques contre les super héros se multiplient et la plupart d’entre eux comme Aquaman, Manhunter Hawkwoman, Green Lantern, Flash et Wonder woman sont capturés.

Luthor révèle alors sa nouvelle création, une armée de clones ultra puissants d’origine kryptonnienne appelés Libérateurs destinés à vaincre les super héros.

Seul Batman échappe aux rafles et réutilisant les bracelets d’énergie du Joker d’origine eux aussi kryptonnienne parvient à libérer ses amis.

Olsen révèle alors qu’il est la tete du complot, ayant servi de cobaye humain aux expériences de Luthor ayant récupéré la technologie kryptionienne.

Devenu mégalomane en raison de ses immenses pouvoirs, Olsen révèle alors ses véritables motivations concernant l’élimination des super héros pour asseoir se réves de toute puissance.

La JLA défait les libérateurs au final peu endurant mais ne peut venir à bout de Olsen et même avec les bracelets énergétiques de Batman.

La bataille en apparence désespérée bascule quand Olsen échoue dans un champs d’amish ou a été élevé Superman.

Superman bien que pacifiste et ignorant de ses capacités, est forcé par l’assassinat de ses parents amish par Olsen de l’affronter.

Grièvement blessé Olsen finit par se décomposer et mourir.

Le récit sur la révélation au monde d’un nouveau héros sauveur de l’humanité : Superman.

En conclusion, bien que connaissant assez mal la JLA, sorte de pendant aux Vengeurs version DC comics, j’ai trouvé « Justice League of America : le clou : tome 1 » très plaisant.

Étant moi même assez friand du principe de la réalité alternative nourrissant un nombre quasi infinité de combinaisons souvent très stimulantes intellectuellement, j’ai trouvé mon compte dans ce récit complexe doté mais pas trop et doté de l’indispensable ampleur nécessaire pour moi à toute bonne aventure de super héros qui se respecte.

La plupart des ingrédients pour une histoire prenante et réussie sont donc ici réunis.

De manière générale, les héros de la JLA sont très complémentaires et possèdent un vaste panel de pouvoirs allant de simples capacités athlétiques (comme Batman) à d’immenses capacités de manipulation d’énergie pure comme Green Lantern.

Outre son scénario accrocheur, « Le clou tome 1 »  brille également par les dessins remarquables d’Alan Davis avec un style net, puissant et vif embelli par le sublime encrage de Mark Farmer.

Bref un classique à n’en pas douter .

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