The amazing Spider-man (Marc Webb)
Comme je l’ai dit en de nombreuses reprises dans ces colonnes, je ne suis pas un grand fan de Spider-man, même si je goute l’efficacité de Sami Raimi dans ses adaptations cinématographiques, efficacité culminant à mon sens dans « Spider-man 3 » sorti en 2007.
Aussi suis-je allé voir en cet été 2012 avec quelques circonspection « The amazing Spider-man » réalisé par Marc Webb.
Cette nouvelle version (en 3D) du célèbre super héros propose ni plus ni moins que de revisiter le mythe des origines en reprenant l’histoire à zéro.
On retrouve donc un Peter Parker (Andrew Garfield) étudiant contemporain, élevé par son oncle Ben (Martin Sheen) et sa tante May (Sally Field) après la mort dans des circonstances étranges de ses parents.
Même si Parker est un petit génie scientifique, il subit néanmoins de sévères déconvenues à l’Université, ou les filles l’évitent et ou la brute Flash Thomson (Chris Zylka) le martyrise.
Décalé et lunaire, il parvient tout de même à retenir l’attention de la belle Gwen Stacy (Emma Stone) fille du capitaine de la police de New York (Denis Leary).
Passionné par les sciences, Parker se greffe à un stage chez le professeur Connors (Rhys Ifans) grand biologiste cherchant un procédé révolutionnaire pour régénérer les cellules du corps humain et ainsi se guérir de son bras amputé.
Perdu dans le labo de Connors, Parker est mordu par une araignée radio active et hérite de ses fameux super pouvoirs (force et agilité surhumaines, capacité d‘adhérer aux murs) .
Alors hésitant sur la marche à suivre, Parker commet une erreur fatale en laissant s’échapper un cambrioleur qui tue par accident son oncle Ben.
Dévasté par la perte de son père adoptif, Parker décide de devenir un justicier masqué et complète donc ses pouvoirs par un arsenal fait maison, costume d’araignée, lance toile d’une résistance inouïe lui permettant de s’accrocher aux buildings ou de neutraliser ses adversaires.
Mais ses méthodes encore brouillonnes et brutales provoquent la méfiance de la police qui cherche à l’arrêter comme un criminel.
Dans le même temps, on apprend que Connors est un scientifique sous pression menacé par un mystérieux industriel (Norman Osborne) pour réussir au plus vite.
Pressé, Connors teste sur lui-même un sérum basé sur les pouvoirs régénérateurs des reptiles.
Bien que dans les premiers temps il recouvre son bras, la suite se gâte et le fait se transformer en horrible homme lézard, à la force et à l’agressivité surhumaines.
Perdant tout jugement, Connors dévaste New-York et entreprend de vaporiser son sérum sur la ville pour modifier génétiquement la race humaine à son image.
Spider-man qui a révélé sa double identité à sa petite amie Gwen, intervient pour empêcher le Lézard d’arriver à ses fins.
Malheureusement, il est surpassé en force par le monstre qui parvient à infecter les policiers chargés de l’arrêter.
Alors que Gwen tente de mettre courageusement au point un antidote aux transformations du Lézard, Spider-man conjugue ses forces avec la capitaine Stacy pour attaquer le monstre juché au sommet de sa tour pour vaporiser son produit diabolique à l’échelle de la ville.
La lutte est rude, le capitaine Stacy qui a découvert lui aussi la double identité de Parker est tué, et Spidey parvient in extremis à vaporiser l’antidote sur la ville pour guérir les victimes infectées et retransformer le Lézard en Connors qui filera directement en prison.
En conclusion, bien que largement inférieur au dernier volet réalisé par Sam Raimi, « The amazing Spider-man » est un bon divertissement brillant surtout par ses effets spéciaux et par la qualité de ses scènes d’actions particulièrement spectaculaires avec bagarres virevoltantes sur les gratte ciels de New York.
Sorti de cela, l’histoire est bien classique, avec l’apparition d’un ennemi au profil comparable à Docteur Octopus (un savant fou doté de supers pouvoirs), d’une nouvelle petite amie remplaçant Mary Jane (dans le comics elles sont en compétition permanente) avec pour le reste un acteur gringalet particulièrement fade et nigaud.
A réserver donc aux fans absolus du genre…
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