En taule, mode d'emploi (Etan Cohen)
Retour à un cinéma plus riant et dynamique avec « En taule, mode d’emploi » de Etan Cohen.
Sorti en 2015, « En taule, mode d’emploi » raconte le parcours de James King (Will Ferrell) un riche trader californien à qui tout réussi et qui se voit proposer une belle promotion : devenir l’associé de son directeur et futur beau père Martin Barrow (Craig T Nelson), dont la fille Alissa (Alison Brie) est une insupportable arriviste.
Alors qu’il fête dans un faste sans précédent son anniversaire avec un populaire chanteur à minettes, King est brutalement arrêté par le FBI pour escroquerie.
Barrow lui fournit un avocat mais l’audience préliminaire tourne à la catastrophe, le juge faisant de King un exemple : 10 ans de prison avec 30 jours de délai pour mettre de l’ordre dans ses affaires.
Paniqué par l’idée d’aller dans une prison aussi violente que San Quentin, King trouve du réconfort auprès de Darnell Lewis (Kevin Hart) modeste patron d’une entreprise de lavage de voiture, qui bien que vivant à South Central, est resté dans le droit chemin pour que sa famille s’en sorte.
Darnell a besoin de 30 000 dollars pour sortir sa fille du ghetto et propose ses services à King pour le « préparer » à la survie en prison.
King accepte et commence alors un hilarant processus dans lequel King doit s’endurcir : devenir menaçant, plus fort, se battre avec des inconnus qui lui flanquent des raclées…
Lorsque Darnell comprend que King n’y arrive pas, il se résigne à faire de lui la prostituée des taulards et l’emmène dans un bar gay pour sucer un homme.
L’expérience est un désastre : non seulement King n’y arrive pas non plus mais Darnell se fait draguer par un homme très insistant.
Finalement, Darnell va voir son cousin Russell (TP Harris), qui dirige un authentique gang de Creenshaw, et lui propose d’intégrer King pour le protéger en prison.
Habillé comme un rappeur au look criard, King provoque le ridicule…
Darnell dont le faux passé de gangster a éclaté au grand jour, se sent pris de remords et intervient pour empêcher in extremis King de rejoindre un gant de motards néo-nazis…
Il se propose de l’aider et trouve en 5 minutes le coupable de son affaire : Martin qui a en effet manœuvrer pour se débarrasser de lui.
Les deux compères, filés par un homme de main du PDG, se rendent dans les bureaux de Martin et enlèvent un vieil ordinateur dans lequel se trouvent les fichiers innocentant King.
Après une bagarre un premier échec, King se résigne à aller en prison et finit par développer enfin des capacités de mauvais garçons pour intégrer le gang de Russell sous le surnom de « Mayo » en référence à sa peau blanche.
Une ultime tentative leur permet de récupérer l’ordinateur sur le yacht de Barrow avec l’appui de la police, King ayant toutefois fait étalage d’impressionnants mouvements de capoeriste.
Si King va effectivement en prison pour détention illégale d‘arme à feu, il y reçoit la visite de Shonda, une fille à gangster…tandis que Darnell bénéficiant d’une coquette somme d’argent peut faire prospérer son garage et sortir sa famille du ghetto.
En conclusion, « En taule, mode d’emploi » est un excellent divertissement avec un duo assez impayable entre un grand type blanc issu de la haute société et un petit noir débrouillard venant du ghetto.
Les stéréotypes raciaux volent en éclat dans des situations plus hilarantes les unes que les autres au travers d'un processus assez fou menant un rupin de la finance à devenir un bad boy des quartiers chauds.
Un film sans doute sous-estimé mais constituant un excellent divertissement pour les fans de Ferrell !
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