Largo Winch, volume 11, Golden gate (Philippe Francq, Jean Van Hamme)
N'étant pas un grand amateur de bande dessinées « classiques », je n'ai lu que récemment mon premier Largo Winch avec « Largo Winch, volume 11, Golden gate ».
Sorti en 2000, cette suite du célèbre personnage crée en 1977 par Jean Van Hamme puis adapté par la suite sous divers format, montre le héros, Largo Winch, jeune héritier d'un empire financier alerté par Dwight Cochrane son vice-président sur un financement opaque et potentiellement frauduleux d'une de ses filiales réalisant une série de films de gangsters d'époque appelée « Golden gate ».
Comme Sarah Washington envoyée par Cochrane pour clarifier la situation est portée disparue, Winch se décide de se rendre en Californie, lieu du tournage pour en savoir plus.
Sur place, il découvre que l'argent coule à flot et que l'acteur principal Simon Ovronnaz de se détendre dans une luxueuse villa ou rien ne manque, alcool et femmes comprises.
Interrogée, Simon explique a Winch avoir été contacté à New-York par une séduisante cubaine Flor da Cruz pour lui proposer ce juteux contrat, mais le second entretien avec Earl Quinn, directeur de la filiale diffusant la série est beaucoup plus tendu.
Vieux requin du monde des média, Quinn élude les questions embarrassantes sur l'origine des fonds parvenant jusqu'à lui ainsi que sur la disparition de Washington puis exhibe enfin une clause condamnant la société de Winch a payer 200 millions de dollars en cas d’arrêt prématuré de la série.
Flor apparaît ensuite et invite Winch à Reno pour rencontrer l'un des investisseurs son patron M Panatella.
Magnat du monde des jeux, Panatella se montre plutot coopératif même s'il refuse de révéler le nom du véritable financier de « Golden gate ».
Après un tour du casino et avoir compris que Sarah est partie pour les Iles Cayman, Winch se décide à partir mais est alerté par Juliet, un des « cadeaux » offerts par Panatella qu'elle est menacée par le trafic de femmes que dirige cet homme trouble.
Winch n'hésite pas à prendre Juliet sous son aile et l'aide à quitter le Nevada par voie terrestre en montant dans un bus.
Ce couple improvisé est alors pris en chasse par les hommes de Panatella dirigés par Dona elle-même qui n'hésite pas à ouvrir le feu sur eux depuis un hélicoptère.
De retour en Californie, Winch annonce sèchement l’arrêt de « Golden gate » et rappelle à Simon qu'il apprécie néanmoins qu'il est menacé.
Mais le piège se referme alors, Juliet sous l'influence de Panatella portant plainte pour coups et blessures, enlèvement et séquestration, Cochrane étant intercepté à l'aéroport de LA avec une forte sommes d'argent destinée à l'évasion fiscale puis embarrassé par une sex-tape montée par Simon et ses call-girls.
Alors que le scandale éclate, la conclusion révèle que Ned Baker, concurrent télévisuel de Winch est le véritable instigateur d'un complot reliant Panatella, Da Cruz et Quinn...
En conclusion, « Largo Winch, volume 11, Golden gate » est comme je l'attendais un ouvrage de facture classique sans réelle originalité.
L'histoire est plutot bien construite, les personnages, quasiment tous beaux et jeunes évoluant dans un univers quasi irréel de luxe, argent et sexualité.
Le dosage habile, maitrisé et les dessins de très belle qualité expliquent pour moi le succès de « Largo Winch » auprès d'un large public.
Le manque de relief des personnages, la présence de pesant clichés (femmes fatales jeunes et sexy) dans l'esprit très James Bond période « Sean Connery » constituent pour moi un réel frein pour entrer réellement de plein pied dans la série.
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