Sand castle (Fernando Coimbra)

 



Netflix poursuit ses productions de qualité avec cette fois un authentique film de guerre « Sand castle » réalisé par Fernando Coimbra en 2017.
« Sand castle » raconte le parcours de Matt Ocre (Nicholas Hoult) jeune GI engagé dans l’armée américaine pour payer l’Université pris en pleine tourmente lors de l’invasion américaine de l’Irak en 2003.
Ocre tente d’abord de tirer au flanc en se blessant à la main mais n’échappe pas à une mission d’attaque avec ses copains Burton (Beau Knapp), Enzo (Neil Brown) et Chutsky (Glen Powell)
Choqué après la destruction par hélicoptère d’un hôtel ou se cachait un sniper ennemi, Ocre essaie bon an mal an de dissimuler son malaise face à ses amis caricature de fiers à bras et son chef direct le sergent Harper (Logan Marshall-Green).
Mais le lieutenant Anthony (Sam Spruell) charge l’équipe d’une mission délicate : aller livrer en eau le village de Bakouba, dont l’usine de pompage a été bombardée par erreur par l’armée américaine, puis réparer l’usine à l’aide de la main d’œuvre locale.
Face à une population hostile aux américains, les GI marchent sur des œufs et reçoivent un refus du cheikh du village.
Présent sur place, le capitaine Syverson (Henry Cavill) fait de son mieux pour résoudre le problème mais échoue lui aussi et s’irrite contre le vieux cheikh.
Contraints de travailler eux-mêmes à la restauration de l’usine, les GI essuient de plus des attaques surprises dans le désert de la part des milices islamistes, ce qui coute la vie au trop téméraire Chutsky
Matt sympathise avec Kadeer (Navid Negahban) l’instituteur qui cherche lui aussi à rétablir l’eau pour ses élèves, et l’homme accepte malgré les dangers de lui fournir de la main d’œuvre dans le plus grand secret.
Arif (Nabil Elouahabi), le frère ingénieur de Kadeer, fournit une aide technique précieuse et sympathise lui aussi avec les américains.
Mais les rebelles ne l’entendent pas de cette oreille : Kadeer est assassiné et son corps carbonisé exposé dans la cour de l’école.
Fou de rage, Arif donne la position des rebelles aux Américains.
Jugeant l’information fiable, Syverson décide de lancer un raid nocturne pour les éliminer.
Les Hummers se rendent donc dans la vieille ville, laissant les GI investirent les maisons.
Si l’opération est un succès, les GI rencontrent une farouche résistance des rebelles.
Gravement brulé  par un rocket, Burton est évacué en catastrophe, aidé par son pote Enzo lui-même blessé à l’épaule.
Matt encaisse les coups durs mais lorsque la station de pompage explose, victime d’un EEI qui tue les ouvriers, sa hiérarchie prend la décision de l’évacuer.
Le GI quitte donc le front contre son gré, avec une mission inaboutie mais enrichi d’une expérience unique de la vie…
En conclusion, « Sand castle » est une production équilibrée et de qualité.
Le propos montrant la tourmente d’un jeune GI confronté à la dure réalité de la guerre avec ses potes tombant un par un sonne juste et le style épuré de Coimbra rend le spectacle particulièrement prenant.
Puisant dans ses scènes de combat mais subtile dans son propos avec les relations complexes entre soldats et population irakienne, « Sand castle » est un très bon film de guerre qui mérite toute notre estime !


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