Les beaux gosses (Riad Sattouf)

 

Sorti en 2009, « Les beaux gosses » est un film événement de Riad Sattouf.

Près de Rennes, Hervé (Vincent Lacoste) un collégien vivant seul en cité avec sa mère dépressive (Noémie Lvosky), vit ses premiers émois sexuels avec Aurore (Alice Tremolière) issue d'un milieu plus bourgeois.

Cet évènement le sort de son morne quotidien entre rap US, soirées satanistes, branlettes solitaires et voyeurisme autour de la voisine...

Après les premières embrassades, Aurore invite Hervé à la soirée célébrant le diplôme de commerce de sa sœur.

Camel (Anthony Sodigo) son jeune ami fan de hard-rock s'y invite, en espérant séduire la belle...

Mais sur place les deux garçons sont subjugués par la beauté de la mère d'Aurore, une ex mannequin lingerie des années 80...

Pire, sa mère tombe sous le charme du père d'Anas, (Yannig Samot), un séducteur invétéré, ce qui plonge le jeune homme dans le désarroi.

Après plusieurs ratés et scènes de jalousie, finalement Hervé parvient à maintenir sa relation avec Aurore...

En conclusion, malgré son vide scénaristique, « Les beaux gosses » est un film intéressant, notamment par la qualité des acteurs, Vincent Lacoste qui domine le casting en ado « plus vrai que nature » …

Dans ce film qui ressemble finalement aux années 90, Sattouf décrit de manière très juste l'une des phases les plus délicates de l'adolescence entre fragilité, doutes, sexualité mal maitrisée et complexes en tout genre.

Mais malgré ses qualités indéniables, « Les beaux gosses » paraît aujourd'hui déjà dépassé : car il ne montre quasiment pas de téléphone portables ni l'emprise des réseaux sociaux...

Déjà une pièce de musée donc ?