S.W.A.T, unité d'élite (Clark Johnson)

 


On change radicalement d’ambiance avec « S.W.A.T, unité d’élite » de Clark Johnson pour aborder le registre action pure et dure.

Sorti en 2003, « S.W.A.T, unité d’élite » raconte l’histoire de policiers de la force d’assaut spécialisée du Los Angeles Police Departement, équivalent du RAID français.

Appelé sur les coups les plus durs, le SWAT intervient pour un braquage de banque à l’arme automatique.

Si les braqueurs sont finalement tués, Brian Gamble (Jeremy Renner) blesse une otage à l’épaule durant une intervention dans la banque non couverte par la hiérarchie.

Gamble et son coéquipier Jim Street (Colin Farell) sont ensuite convoqués par leur supérieur le capitaine Fuller (Larry Poindexer) qui malgré la défense du lieutenant Greg Velasquez (Reg E Cathey) les licencie pour faute grave.

Gamble ne supporte pas cette décision, rue dans les brancards et quitte la police, tandis que Street plus conciliant accepte de courber l’échine pour garder une place à l’armurerie quitte à se faire traiter de traitre par son coéquipier.

Rétrogradé, Street fait contre mauvaise fortune bon cœur et accepte son sort.

Il rencontre néanmoins le sergent Hodo (Samuel L Jackson), revenant au SWAT pour former une équipe.

Décelant ses capacités, Hodo le réintègre en assumant devant Fuller les conséquences d’un échec.

Le charismatique sergent complète son équipe avec la seule femme de l’unité, Chris Sanchez (la très masculine Michelle Rodriguez), le musculeux Deacon Key (le rappeur stéroïdé LL cool J), le bon tireur TJ Mc Cabe (Josh Charles) et le rugueux Michael Boxer (Brian Van Holt) dont la sœur sortait avec Street avant de le plaquer.

Il entraine son équipe et réussit un exercice particulièrement corsé d’entrainement à la prise d’otage dans un avion, au nez et à la barbe de Fuller.

Mais entre temps, Alex Montel (Olivier Martinez) fils d’un chef mafieux français débarqué à Los Angeles pour tuer un des associés de son père qui volait dans la caisse, est arrêté pour un motif futile et détenu dans la ville.

Le mafieux utilise deux hommes de mains surarmés pour tenter une évasion lors d’un transfert mais le SWAT intervient afin de le ramener en prison.

Malheureusement, Montel n’en reste pas la et promet 300 millions de dollars à qui le fera évader.

Prenant la menace au sérieux, le SWAT est chargé de l’escorter jusqu’à une prison de haute sécurité. Après de multiples attaques de gangs déjoués par les policiers, TJ se retourne finalement contre ses coéquipiers, blessant grièvement Boxer à la gorge et rejoignant Gamble devenu un mercenaire.

Les deux hommes escortent Montel pour s’enfuir par les égouts avec le SWAT à leurs trousses.

Leur but est de faire évader le mafieux en utilisant un petit avion de tourisme qui se poserait sur un large pont.

Mais encore une fois le SWAT montre sa réactivité, empêche l’avion de décoller, tuant les gangsters.

Incapable de supporter la honte de l’échec, TJ se suicide et après une lutte acharnée Gamble finalement surclassé par Street en combat singulier, trouve la mort sous un train.

Au final, le SWAT triomphe, emprisonne Montel en QHS et fait la fierté de Hondo.

En conclusion, « S.W.A.T, unité d’élite » est un film d’action basique sans grande originalité.

Le scénario est d’une très grande faiblesse, avec un méchant (français !) de pacotille, certaines scènes (banques, égouts, avion, train) mille fois vues et revues.

Inutile de chercher non plus l’originalité dans les personnages caricaturaux au possible entre latina de caractère, afro américain musculeux ou paternalistes et beaux garçons un peu rebelles sur les bords (mais pas trop non plus).

Tout ceci ne vole donc pas très haut.

Reste donc certaines scènes d’action courses poursuites et fusillades pour sauver le S.W.A.T du zéro absolu, ce qui vous en conviendrez est bien peu.

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