Unbreakable (Primal fear)
Ce n’est un secret pour personne, je suis un grand amateur de Primal fear, groupe de heavy metal germanique très (trop ?) fortement inspiré par Judas priest.
En 2012, nos increvables teutons flingueurs ressortent une nouvel album et « Unbreakable » voit le jour avec vous noterez l’originalité, un aigle métallique en couverture sur fond de fin du monde bien entendu !
Petite introduction un brin pompeuse pour commencer « Unbreakable part 1 », puis démarrage du vrai premier morceau avec « Strike » mid tempo martial sur lequel se placent quasiment tout seuls des refrains simples mais redoutablement efficaces.
Immédiatement, Ralf Scheepers occupe l’espace de toute son amplitude vocale, le duo Alex Beyrodt/Magnus Karlsson assurant toujours l’approvisionnement en riffs musclés et solo bien léchés.
Le soufflet retombe un peu sur « Give em hell » et « Bad guys wear black » certes solidement charpentés et correctement exécutés, mais un peu trop linéaires et prévisibles pour séduire.
Difficile de sortir de ce sentiment sur « And there was silence » qui malgré son tempo élevé tourne quelque peu à vide.
Il faut attendre « Metal nation » pour sentir une réelle élévation de niveau avec tout le sens de la mélodie et la puissance émotionnelle dont est capable le groupe.
Après un tel bijou, Primal fear utilise l’arme de la mélodie sur « Where angels die », superbe power ballade de huit minutes, illuminée par le chant hors norme de Scheepers et par le feeling des guitaristes.
Retour à la vitesse avec « Unbreakable part 2 » véritable hymne heavy metal s’étalant sur six minutes très entrainantes avec un Scheepers impérial.
Le plaisir afflue toujours sur « Marching again » certes plus classique avec ses refrains très haut perchés qui lance idéalement une nouvelle ballade symphonique « larger than life » intitulée « Born again ».
La fin du disque se présente ensuite avec une nouvelle déflagration heavy metal « Blaze of glory » parfaitement calibrée et « Conviction » nerveux mais clairement un cran en dessous.
En guise de bonus on appréciera « Night of the jumps » nouvel hymne festif tout à la gloire du heavy metal.
En conclusion, sept ans après avoir écouté le dernier album de Primal fear, force est de constater que « Unbreakable » tient toujours la dragée haute à tous les groupes de heavy metal et achève d’assoir la réputation d’excellence de ces experts forgerons toujours capables de façonner de véritables trésors dans leur style, il est vrai restreint.
Après une première partie sans grand génie qui fait naitre l'inquiétdue, « Unbreakable » élève brutalement son niveau vers les hautes cimes du heavy metal pour ne plus en descendre.
On se régale donc à l’écoute de ces hymnes diablement efficaces rapides et enlevés, mais aussi vibre sur les ballades intenses gonflées d’émotions.
Toujours porté par son chanteur hors classe, Ralf Scheepers, Primal fear ne risque il est vrai pas grand-chose et continue de nous ravir avec son heavy en acier trempé en doublure de luxe de sa Majesté le Priest.
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