Toy story (John Lasseter)
Le monde de l’animation avec un classique du genre, « Toy story », œuvre remarquée en 1995 de John Lasseter pour le compte des célèbres studios Pixar.
Entièrement réalisé en images de synthèses, « Toy story » raconte une histoire emplie de merveilleux dans laquelle les jouets d’un petit garçon américain typique, Andy (voix de Donald Reignoux) s’animent de vie propre une fois celui-ci parti.
En tête de cette joyeuse ménagerie, Woody le cow boy (voix de Jean-Philippe Puymartin), capable de balancer quelques tirades à l’aide d’une bande magnétique dans son abdomen et du fait de son statut de jouet préféré d’Andy, capable de fédérer ses petits camarades aux capacités intellectuelles et physiques diverses.
Woody comme Mr Patate (Jacques Ferrière), le chien à ressort Zigzag (voix de Jacques Balutin), Rex (voix d’Henri Guybet) le tyrannosaure en plastique peu confiant en lui, se trouvent sous pression dans l’attente de la découverte d’un nouveau jouet potentiellement concurrent pour l’anniversaire de leur propriétaire.
Un Sergent en plastique (voix de Marc Barros) et ses hommes sont envoyés en reconnaissance dans le salon et transmettent à l’aide d’un talkiewalkie walkie en jouet leurs informations.
Ils ont à peine le temps de revenir qu’ils découvrent le nouveau jouet, un cosmonaute ultra sophistiqué Buzz l’éclair (Richard Darbois) et son vaisseau Space command.
Se croyant sur une nouvelle planète et réellement un cosmonaute, Buzz se montre complètement décalé avec les autres jouets et compte tenu de l’attrait de sa nouveauté devient vite le jouet préféré d’Andy au détriment du pauvre Woody délaissé.
La tension monte entre les deux jouets rivaux, Buzz devenant même le nouveau leader devant les autres jouets notamment la bergère (voix de Rebecca Dreyfus) qui en pinçait pour elle.
Incapable de se départager, Buzz et Woody suivent tous les deux Andy dans une pizzeria doté d’une jeux pour enfants et sont malheureusement pour eux capturés par Sid (Christophe Lemoine), le voisin d’Andy, un petit rocker connu pour torturer les jouets.
Séquestrés, ils découvrent l’univers de Sid qui casse les jouets, les recomposent en mélangeant membres, torse et tête pour créer des choses difformes.
Après une nouvelle dispute à cause de l’esprit étriqué de Buzz, ce dernier est ciblé par Andy qui compte le faire exploser en lui fixant une fusée sur le corps.
Woody fait de son mieux pour aider son rival au bras cassé, mais ne peut empêcher Sid de le disposer dans le jardin.
Il parvient néanmoins à convaincre les jouets difformes de Sid d’intervenir pour empêcher cet horrible crime et lorsque le jeune homme découvre ses propres jouets animés, il perd la raison et recule, effrayé. Buzz et Woody ne sont pourtant pas tirés d’affaires et cherchent à rejoindre le camion de déménagement de la famille d’Andy.
Juché sur une petite voiture électrique, réglée à pleine puissance, il colle au train du poids lourd, plus lent en ville sous les yeux des autres jouets, qui croient encore que Woody a livré Buzz à Sid par jalousie.
Poursuivi par l’affreux chien de Sid, le trio lutte pour ne pas perdre du terrain et utilise finalement la fusée de Buzz et ses ailes planante pour rattraper le camion et les jouets.
En conclusion, « Toy story » est une œuvre singulière, originale et fraiche.
Le jouet renvoie immédiatement à l’enfance et à un caractère universel capable de toucher n’importe quel être humain.
Derrière la prouesse technique de l’animation de synthèse, encore imparfaite en 1995, Pixar fait preuve d’une belle créativité, en donnant vie à des personnages attachants, drôles et complémentaires.
L’histoire est simple mais belle, emplie de poésie et de magie.
On apprécie le coté complètement barré de Buzz, celui plus humain de Woody et toute la galerie de choses loufoques provoquant rires et émerveillement.
Très fun pour les enfants, un peu nostalgiques pour les adultes, « Toy story » demeure un régal à revoir en famille à l’approche des fêtes de fin d’année, que je vous souhaite bonnes !
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