Cat scratch fever (Ted Nugent)
Fidèle aux bonnes habitudes des musiciens des années 70, Ted Nugent sort à cette époque un album par an, aussi vient en 1977, « Cat scratch fever » nouvelle déflagration sonore.
Comme le montre le visage ébouriffé et halluciné du guitariste-chanteur sur la pochette, « Cat scratch fever » se pose là pour en découdre et montrer que le bonhomme a encore faim de décibels.
D’entrée cette impression visuelle prend forme tant « Cat scratch fever » contient tous les ingrédients d’un grand tube hard rock bâti sur des riffs en béton armé et des refrains d’une efficacité irrésistible.
Alors qu’on pense sans doute avoir pris le meilleur en pleine face pour débuter, surgit une autre véritable bombe, « Wang dang sweet poontang » encore plus jouissif et débridé que le morceau introductif.
L’état de grâce se poursuit sur « Death by misadventure » nouvelle ode au hard rock flamboyant.
On accepte alors de suivre sans condition le guitariste dans son univers, enchainant sur « Live it up » solide mid tempo terminant de manière paroxysmique, « Home bound » bel instrumental pulsant tout en souplesse avant de plonger avec « Workin hard, playin hard » dans un nouveau bain de jouvence tout à la gloire du rock inspiré et intense.
Complètement comblé à ce stade, l’auditeur encaisse sans même frémir un nouveau tube « Sweet Sally » au groove irrésistible.
Le feu d’artifice finale arrive avec « A thousand knives » plus lent, mais incroyablement fluide et agréable, « Fist fighting son of a gun » 200% rock ‘n’ roll et « Out of control » conclusion tonique administrée sans coup férir.
En conclusion, « Cat scratch fever » n’a en rien usurpé sa réputation de classique du hard rock et est un authentique chef d’œuvre malheureusement relativement méconnu au regard de sa stature d’astre brillant haut dans le ciel.
Impossible en réalité de résister à pareille déferlante de hard rock, à une telle maestria de tubes alliant créativité, vivacité et fraicheur dans l’exécution.
Avec cet album, Ted Nugent intègre à la perfection toues les ingrédients du succès pour élever son swing et son chant au firmament de la musique rock et dépasser toutes les limites séparant le bon voir très bon disque du chef d’œuvre.
M’inclinant fort logiquement devant une telle perfection, je ne peux que recommander vivement « Cat scratch fever », car si vous ne devez écouter qu’un seul album du cinglé de Détroit dans votre vie, cela ne peut être selon moi que celui-ci !
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