Les Tuche 5 : God saves the Tuche (Jean-Paul Rouve)

 

Paru en 2025, « Les Tuche 5 : God saves the Tuche » est le cinquième volet de la famille Tuche, dont les aventures comiques déferlent sur la France depuis plus de 14 ans déjà.

Ici, Olivier Baroux passe le relais à Jean-Paul Rouve à la réalisation pour camper une improbable histoire dans laquelle Jiji (Aristote Laois) le petit dernier de la famille est repéré par un agent du club de foot d'Arsenal et se voit proposer une semaine de stage dans ce prestigieux club de foot anglais.

En grande passionnée de la famille royale anglaise, Cathy (Isabelle Nanty) saisit l'occasion pour se rendre dans ce pays qui la fascine, ce qui force Jeff (Jean-Paul Rouve) à la suivre.

Toute la famille débarque donc à Londres et après avoir déposé Jiji au club, est prise en charge à l'ambassade française pour honorer le statut d'ancien président de Jeff.

Après avoir visité les principales attractions, les Tuches rencontrent la famille royale ce qui occasionne nombre de quiproquo et de situations cocasses la plus folle d'entre elle étant Jeff assommant la reine Camilla (Elise Larnicol) d'une balle de cricket en pleine tête.

Alors que Scotland Yard enquête, les Tuches répondent de manière loufoques aux questions.

Rétablie, Camilla n'en tient pas rigueur aux Tuches mais Jiji se fait renvoyer du club pour avoir introduit les fameuses frites familiales.

Contre toute attente, Cathy parvient à convaincre le Prince Charles (Bernard Menez) de la saveur exceptionnelle de ses frites « maison », ce qui les affranchit de tous problèmes...

Au retour, la famille n'en emprunte pas moins le tunnel sous la manche et se retrouve nez-à-nez avec un Eurostar !

En conclusion, pour sa première réalisation, Jean-Paul Rouve réussit son pari et fait de « Les Tuche 5 : God saves the Tuche » une belle réussite comique.

Avec son humour gras et le coté bas de plafond des prolétaires du Nord de la France complètement décalés dans un cadre extérieur complètement différent du leur et empli de codes qu'ils ne comprennent pas, les Tuche font souvent rire...

Si certains personnages sont plus faibles, comme Fernandez ou Lotin qui n'amusent pas grand monde, le film repose sur ses atouts notamment un Rouve très efficace, une Nadeau déjantée et une Stern parfaite en bimbo débile...

Et rien que pour voir Pierre Menez en roi d'Angleterre, le film vaut le déplacement !

Bravo the Tuche !