Daredevil n°259 (Ann Nocenti, John Romita Jr)

 


 

Léger saut dans le temps avec « Daredevil n°259 », suite de la série imaginée en 1988 par Ann Nocenti (scénario) et John Romita Jr (dessins).

Matt Murdock vit plus que jamais une double vie en fréquentant en cachette Mary tout en peinant à sauver la face avec sa compagne Karen Page qui sent confusément que son compagnon s’éloigne d’elle.

Il est vrai que Tyhpoid séduite par sa proie, fait durer le plaisir, à la grande irritation de son patron le Caïd qui lui ordonne de boucler l’affaire en brisant physiquement mais surtout moralement son ennemi.

Malgré son caractère rebelle, Tyhpoid cède aux remontrances de son patron et se met en quête des pires ennemis de Daredevil pour les recruter un par un.

Tandis que Daredevil et Karen, alertés par l’adolescent skater Butch de l’enlèvement d’une jeune fille vendue à un réseau de pédophiles, arpentent les rues de Hell’s kitchen pour retrouver et délivrer l’enfant, Tyhpoid sélectionne le colosse à la force et résistance surhumaine Bullet, l’afro américain au look de punk sauvage Ammo et même le cyborg Bushwacker pourtant cloué sur un lit d’hôpital après un combat perdu face à l’homme sans peur avant de compléter l’équipe par le duo des Wildboys.

L’épisode se clôt par la déception de Butch qui surprend Murdock et Mary s’embrassant.

L’adolescent maudit Murdock pour avoir trompé la belle Karen.

En conclusion, « Daredevil n°259 » monte encore d’un cran dans le domaine de l’intensité et du hardcore.

Poussée par le Caïd, Tyhpoid qui a déjà préalablement sali Murdock en l’écartant de son couple, met sur pied une équipe de super criminels animés par la même haine contre Daredevil, dans le but évident d’honorer son contrat et de détruire le super héros.

Inconscient du péril qui le guette, Daredevil gère les affaires courantes si on ose dire, arrachant des griffes de pédo-pornographes une enfants sans défense.

Rude et violent, mené de main de maitre par Nocenti et Romita Jr, « Daredevil n°259 » fait figure d’ultime ligne droite avant l’assaut final contre l’homme sans peur qu’on souhaiterait à vrai dire avertir !

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