Daredevil n°241 (Ann Nocenti, Todd Mc Farlane)
Légèrement plus tard, « Daredevil n°241 » voit le jour sous la plume d’Ann Nocenti (scénario) et Todd Mc Farlane (dessinateur) en 1987.
Nous sommes cette fois en pleines fêtes de Noel dans le froid glacial de New-York et un nouveau super criminel appelé l’Arnaqueur fait son apparition.
Atypique, l’Arnaqueur l’est assurément car en proie à de profonds troubles intérieurs quand à la nature de ses facultés reposant essentiellement sur une propension à endosser divers déguisements pour berner les gens.
Intrigué par la renommé et l’aura mystérieuse de super héros masqué de Daredevil, l’Arnaqueur va chercher à entrer en contact avec lui en procédant à de actions spectaculaires comme une démonstration de funambulisme au dessus du Rockefeller centrer bondé de badauds croyant à une exhibition.
Daredevil intervient, luttant sur le fil avec cet étrange adversaire qui le questionne sur les motivations de ces actions et de son déguisement en diable cornu.
L’Arnaqueur parvient à filer et la renommée de ses actions spectaculaires lui fait acquérir une certaine popularité auprès du public fasciné par les risques pris.
Sentant l’homme en grande détresse, Daredevil cherche absolument à lui venir en aide plus qu’à le boxer.
Les deux hommes se retrouvent au sommet d’un immense building mais Daredevil ne peut empêcher son adversaire de se suicider par électrocution.
Dépité, l’homme sans peur reçoit le réconfort du jeune skater Freddie et voit avec satisfaction la neige tomber pour célébrer Noël.
En conclusion, « Daredevil n°241 » constitue un moment faible de la carrière du super héros essentiellement concentré sur un paumé suicidaire cherchant à travers lui des réponses à son profond mal être.
Doté de sa seule adresse et de certains tours de passe passe plus fatigants qu’intrigants, l’Arnaqueur disparait assez vite au bout de quelques pages sans laisser de souvenirs impérissables.
Plus que le scénario particulièrement faible de Nocenti, le style de Mc Farlane alors débutant déçoit, demeurant à peine reconnaissable en comparaison de la flamboyance, de la modernité et de la puissance de son « Spawn ».
On pourra donc sagement remiser au placard ce 241 ième numéro de l’homme sans peur.
Commentaires
Enregistrer un commentaire