Daredevil n°260 (Ann Nocenti, John Romita Jr)

 

 


Cette fois l’étau semble bel et bien se resserrer sur Daredevil dans « Daredevil n°260 », suite de la série imaginée en 1988 par Ann Nocenti (scénario) et John Romita Jr (dessins).

Le super héros aveugle fonce droit tête baissée dans le piège tendu par Typhoid, et alors qu’il sort superviser la sécurité d’une manifestation pacifiste dans sa son quartier, tombe droit sur une charge brutale de Bullet.

Usant d’adresse et d’habileté, Daredevil parvient à neutraliser la force brute de son adversaire qui finit par tomber KO sans révéler une seule de ses motivations.

A peine le temps de se remettre de sa surprise et c’est Bushwacker qui surgit sur une moto et fait feu sur lui à l’aide d’un arsenal d’armes à feu greffées a même son corps.

Bushwacker se montre autrement plus dangereux que Bullet notamment vis-à-vis de la menace que ses armes font peser sur la foule.

Il parvient à manœuvrer Daredevil pour le placer sur un gigantesque ballon à hélium qu’il s’empresse de faire exploser, blessant grièvement l’homme sans peur.

Ereinté et sonné, Daredevil dont les sens sont momentanément brouillés par le souffle de l’explosion, est une proie relativement facile pour Ammo qui profite lâchement de son avantage pour le frapper violemment.

C’est donc un héros ensanglanté qui se traine dans les ruelles sombre et commence à avoir des visions de son père boxeur qui l’exhorte à ne pas céder mais également de ses plus grands ennemis, Bullseye, Elektra, le Gladiateur, le Caïd et Typhoid.

Les affreux Wildboys viennent alors terminer le boulot, frappant un homme à demi mort de manière odieuse et cruelle.

Mais Typhoid en personne intervient pour empêcher de justesse la mise à mort et laisse elle-même tomber Daredevil du haut d’un pont surplombant une sorte de jardin de verdure coincé entre les immeubles New-Yorkais.

Bien entendu la part de Typhoid constituée de Mary écrase une larme mais il n’en demeure pas moins qu’on assiste à la fin de Daredevil.

En conclusion, « Daredevil n°260 » constitue le point culminant de la série Typhoid, avec une attaque massive et parfaitement préparée de super criminels chevronnés qui ne laissent à vrai dire aucune chance à un Daredevil complètement pris par surprise.

Cruelle est donc la sanction pour l’homme sans peur qui reçoit un des plus sévères agressions de sa carrière et est laissé brisé, ensanglanté pour mort par le traitresse Typhoid qui remplit donc par la même occasion son mortel contrat.

Difficile donc de ne pas être étreint par l’émotion et la détresse en assistant à ce qu’on pense etre la fin de Daredevil.

Pour son intensité et sa fin dramatique, ce « Daredevil n°260 » constitue assurément un des sommets du comic book contemporain !

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