Phase IV (Saul Bass)
Plongée dans la Science fiction des années 70 avec « Phase IV » de Saul Bass.
Sorti en 1974, « Phase IV » place deux scientifiques, Ernest Hubbs (Nigel Davenport) et James R Lesko (Michael Murphy) cryptographe, face au péril d'une mutation des fourmis, devenues aussi intelligentes qu'agressives.
Alors qu'une demande d'évacuation de la zone infestée est lancée, les deux hommes déploient une base scientifique permettant d'étudier les fourmis et de les combattre.
La famille Eldrige tarde à évacuer et voit sa maison attaquée. Seule Kendra (Lynn Frederick) échappe à la mort, ses parents périssant dans un accident de la route en tentant de fuir à bord de leur pick-up.
Kendra est recueillie dans la base tandis que les fourmis sont repoussées à l'aide d'une mousse gluante vaporisée par des systèmes de protection automatique.
Lesko étudie avec passion les ondes dégagées par les fourmis pour tenter de comprendre leurs moyens de communication et lorsque sont pulvérisées les colonnes de la fourmilière, il détecte une agitation anormale.
Des prélèvement de spécimen viennent compléter l'étude mais Kendra, en état de choc brise une éprouvette qui libère les animaux et vaut à Hubbs une vilaine morsure au bras.
Alors que le bras du scientifique enfle sous l'effet d'un venin inconnu, Lesko tente de communiquer avec les fourmis et comprend qu'en retour, ce sont elles qui les ont encerclé pour les tester.
La diffusion d'un bruit blanc à forte puissance les atteint mais une éclaireuse sectionne les câbles d'alimentation du dispositif, tout comme ceux du générateurs embarqué du camion l'ont été par l'envoi d'une colonne suicide.
Dès lors, le rapport de force change de sens et les humains ne font que tenter de survivre.
Perdant la tête, Hubbs tombe dans un trou et se fait dévorer vivant, tandis que Eldridge cherchant désespérément la reine pour la tuer découvre Kendra enfouie sous terre, la proie des fourmis...
La conclusion du film est celle d'une lutte inévitable à grande échelle entre l'Humanité et les fourmis...
En conclusion, brillante adaptation de H.G Wells « Phase IV » fait parti de ses vieux films de SF compensant leur vétusté par un scénario hyper excitant et des acteurs particulièrement convaincants.
Tous les ingrédients sont donc réunis dans ce film de SF horrifique et la crédibilité de la menace représentée par les fourmis est d'autant plus solide que celles-ci disposent déjà d'étonnantes et effrayantes capacités d'organisations collectives.
On se régale donc dans ce huis clos dans lequel sourde une menace diffuse s'adaptant à toutes les situations pour triompher.
De quoi rabattre notre sentiment de prétendue supériorité !
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