Spectacular Spider-man, l'intégrale 1978, (Bill Mantlo, Sal Buscema, Jim Mooney, Mike Zeck, Frank Springer)
Pas de raison d’arrêter de se faire du bien avec les comic books, aussi voici « Spectacular Spider-man, l’intégrale 1978 » avec Bill Mantlo au scénario.
Sal Buscema est ici aux dessins pour terminer une aventure particulièrement impressionnante ou Spider-man aide le très contestable Razorback (un balaise coiffé d’une tête de sanglier !) à libérer sa sœur enlevée par une puissante secte.
Sous des dehors pacifiques se cache en effet une secte malsaine commandée par un mystérieux mentor dont le masque évoque celui du Maitre de la haine.
Spider-man et Razorback échappent à une bombe à retardement et se rendent dans un gigantesque stade ou ont été rassemblés les fidèles pour subir les discours lénifiant du second du mentor, appelé Frère pouvoir.
Le mentor s’avère capable de contrôler les esprits et dresse les deux alliés l’un contre l’autre.
Au cours de la confusion de la bataille, Flash Thomson arrache le masque du Mentor qui se révèle être Man-beast, une créature bestiale dotée de grands pouvoirs par l’œuvre du Maitre de l’évolution.
Spider-man prend enfin la mesure de la menace et parvient à détruire une puissante machine visant à amplifier les pouvoirs de Man-beast à l’échelle mondiale.
Une fois la machine détruite et Man-beast disparu, les fidèles comme la sœur du Razorback se retrouvent libérés de l’emprise télépathiques du gourou.
On revient à des choses plus classiques avec une aventure ou Spider-man, aidé par un policier courageux, défait une nouvelle fois son vieil ennemi aux pouvoirs assez ridicules, le Scarabée.
Un effort est fait lorsque Parker se rend à Los Angeles pour couvrir l’arrêt officiel du groupe de super héros les Champions (Hercule, Dark star, Iceberg, la Veuve noire, Ghost rider).
Seul reste dans un building désaffecté le leader déçu Angel.
Mais de mystérieux incidents obligent Parker à se transformer en Spider-man pour aider Angel à combattre un mystérieux homme bandé en fauteuil roulant qui utilise un garde du corps en armure appelé Ravage.
Après quelques échauffourées, Ravage est démasqué et se révèle être Iceberg lui-même manipulé par le premier Ravage soigné à l’hôpital.
Sous l’emprise d’un puissant gaz, Iceberg attaque ses ex amis qui parviennent en conjuguant leurs efforts à juguler son pouvoir très surestimé de maitrise de la glace.
Les choses prennent davantage de densité avec le retour de Luminex, super criminel capable de contrôler la lumière, qui enrôle le groupe de Exécuteurs (un maitre du lasso, une brute et un nain) pour obliger Spider-man à lui révéler son identité secrète.
Mais à la suite d’un quiproquo, Hector Ayala dit le Tigre blanc, camarade de fac de Parker est pris par Luminex pour Spider-man et enlevé à sa place.
Devant les caméra du monde entier, Ayala est forcé de révéler qu’il est le Tigre blanc, avant que Spider-man n’interviennent pour que ensemble les deux héros fassent mettent en surcharge les pouvoirs du redoutable maitre de la lumière.
Malgré ce succès, la révélation de la double identité du Tigre blanc met Ayala dans une position impossible à l’Université.
Avec Jim Mooney aux dessins, le Scorpion refait surface encore plus animal et féroce que jamais mais ceci ne suffit pas encore une fois à vaincre le Monte-en-l’air.
Mike Zeck prend alors la relève pour une belle histoire avec le trop rare et énigmatique Moon knight qui unit ses forces à Spider-man pour combattre la redoutable Maggia.
Mais malgré leurs efforts, le chef suprême de l’organisation, le mystérieux numéro un, échappe à une rafle qui se solde par l’arrestation du super criminel Cyclone, embauché comme tueur.
C’est au tour de Frank Springer d’intervenir avec une très amusant aventure disco ou un chanteur black appelé Hypno-Hustler utilise un costume sophistiqué hypnotiser ses victimes et les voler.
Le pouvoir du chanteur se retourne cependant contre lui et lui vaut sa capture dans une discothèque branchée de New-York.
Pour terminer, la Maggia revient en force avec le numéro un de l’organisation qui lâche un androïde capable de changer de forme contre Spider-man, tandis que l’ombre du redoutable tueur Carrion plane sur lui.
En conclusion, « Spectacular Spider-man, l’intégrale 1978 » est une très bonne surprise donnant un véritable coup de jeune aux aventures du célèbre monte en l’air urbain.
Les scénario sont de qualité avec des histoires assez prenantes et rythmées ou notre héros s’allie avec d’autres collègues (Angel, Moon knight et le Tigre blanc) pour lutter face à des ennemis sans doute moins célèbres que les sempiternels Bouffon vert, Octopus, Vautour ou Kraven, ou mais tout aussi dangereux comme Luminex ou le Scorpion.
Prix de l’originalité également pour l’effrayant engrenage sectaire de Man-beast ou le délire disco de Hypno-Hustler.
Mais le véritable plus de cette intégrale est la très belle qualité des dessins, qui quel que soit l’artiste, contribuent pour beaucoup dans la très belle réussite de l’ensemble.
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