Captain america : Brave New World (Julius Onah)

 



Sorti en 2025, « Captain america : Brave New World » de Julius Onah perpétue la tradition d'un super héros qui ouvrit la voie du succès à Marvel dans les années 2010.

Ici, Sam Wilson (Anthony M) l'ex Faucon et meilleur ami de Steve Rogers a repris le costume de Captain america et compense l'absence de sérum de super soldat par l'usage d'ailes en vibranium importées du Wakanda.

Au cours d'une opération au Mexique, Captain america appuyé par le nouveau Faucon, un jeune latino nommé Joaquin Torres (Danny Ramirez) met en déroute les mercenaires de la Société du Serpent dirigée par Sidewinder (Giancarlo Esposito) et récupère un minerai précieux volé au Japon : l'adamantium.

A son retour aux États-Unis, Cap est salué par Thaddeus Ross (Harrison Ford) l'ex général obsédé par Hulk devenu président. Mais le status quo entre les deux hommes basculent après qu'Isaiah Bradley (Carl Lumbly) le premier Captain america noir, détenu en prison pour rébellion pendant la Guerre de Corée, tente d’assassiner Ross lors d'une réception à la Maison blanche avec l'aide de plusieurs membres de la garde nationale.

Arrêté, Isaiah est condamné à mort mais Cap persuadé de l'innocence de son ami mène une contre enquête avec Joaquin pour identifier le pouvoir hypnotique de téléphone piratés.

Rut Bat-Seraph (Shira Haas) une ex Veuve noire proche de Ross arrive à la même conclusion en combattant aux cotés de Captain des gardiens de prison hypnotisés.

Après que Cap ait échappé à un assassinat de Sidewinder celui-ci lui révèle le nom de son commanditaire Samuel Sterns (Tim Blake Nelson), un homme dont l'irradiation par les rayons gammas par Ross lors d’expériences top secrètes ont produit un génie mental plutot qu'un colosse physique.

La tension monte entre les États-Unis et le Japon pour la possession de l'Ile céleste, réputée gorgée du précieux métaux et un conflit éclate lorsque 2 pilotes de l'aéronavale américaine hypnotisés par Sterns attaquent les navires japonais.

Captain et le Faucon interviennent alors, neutralisent missiles et avions américains, mais le Faucon est touché par un impact et tombe blessé en pleine mer.

Étrangement, Sterns accepte de se rendre aux soldats tout en savourant sa revanche : la transformation inéluctable de Ross en Hulk rouge en raison des comprimés qu'il lui a fourni pour soigner ses problèmes de cœur.

Devenu un Hulk rouge incontrôlable, Ross fait face à Captain america qui tente de résister du mieux qu'il peut. Après un combat épique, Cap réussit à l'assommer par une onde ce choc déclenchée par une de ses ailes en vibranimum plantée dans son ventre puis à calmer sa colère en évoquant Betty Ross sa fille décédée.

Dans la scène finale, Stern emprisonné révèle à Cap l'imminence d'un danger venu d'un autre monde...

En conclusion,

« Captain america : Brave New World » ne pourra que diviser les fans de Captain america.

Le wokisme du film est pleinement assumé avec une surreprésentation des acteurs noirs dans les rôles principaux (à quoi sert le personnage de Leila Taylor?), des blagues de bro' entre le Black captain effacé par l'Histoire et le nouveau...Disney allant même jusqu'à mettre un jeune latino comme Faucon.

Le résultat apparaît donc décalé, étrange, artificiel et peu en rapport avec le personnage du Captain america le plus populaire (blond athlétique aux yeux bleus).

Autre problème, malgré ses efforts, Mackie n'a ni la stature ni le charisme d'Evans et passe d'ailleurs tout le film à s'en excuser.

Et puis il y a Harrison Ford, la star, qui a plus de 80 ans a bien du mal à faire encore illusion dans un film d'action.

Le « méchant » enfin, , une sorte de Palpatine irradié, frôle le ridicule avec son maquillage grotesque.

Pour sauver les meubles on se raccrochera à quelques scènes d'action : la bataille aérienne, ou les 2 héros dévient des missiles supersoniques en lançant un bouclier (?) et le final contre Hulk seule véritable scène digne d'un film de super héros de ce calibre.

Vous l'aurez compris, le résultat ne peut donc qu'un mauvais film tenter de capter maladroitement l'ère du temps et finalement déjà dépassé par le retour de l'ère Trump.

A quand le retour d'Evans ?

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