Civil war : tome 2 : vendetta (Michael Straczynski, Ron Garney)
Dans « Civil war tome 2 : vendetta » paru en 2007, Michael Straczynski reprend le scenario de Mark Millar sur des dessins de Ron Garney.
Le déroulement des événements se fait ici de manière plus introspective avec un retour en arrière pour expliquer l’adhésion de Spider man (Peter Parker) aux idées d’Iron man (Tony Stark) pour le recensement et le contrôle des super humains par le gouvernement américain.
Cette première partie montrant les états d’âmes du héros et les conséquences parfois douloureuse du dévoilage de son identité secrète au grand public n’apporte pas grand-chose de nouveau à l’histoire.
Devenu le bras droit de Stark ou plutôt son lieutenant et équipé d’une nouvelle armure augmentant ses capacités, Spider man n’a pas d’autre choix que d’obéir, ce qui l’amène à lutter contre son idole de jeunesse, Captain america.
L’affrontement entre les deux stars de l’écurie Marvel tient toutes ses promesses et Spider man ayant obtenu un léger avantage en neutralisant le bouclier de Cap, le laisse gracieusement filer.
Passablement ébranlé par son affrontement avec Captain america, Spider man est horrifié en visitant la prison que Stark et Mr Fantastic (Red Richards) ont conçu dans la zone négative pour détenir les contrevenants à la nouvelle loi.
Sa décision de quitter Iron man est définitive et l’affrontement qui en résulte lui permet d’échapper à l’emprise de son ex mentor.
Devenu un fugitif, Parler se réfugie avec ses proches Mary Jane Watson et Tante May dans un hôtel minable.
Il décide de reconnaitre courageusement son erreur en prenant la parole dans un show télévisé mais fait courir des risques à sa famille, menacée par un tueur embauché par le Caid pour le tuer à son retour.
Captain america et son équipe de clandestins le prend alors en charge après un discours émouvant sur les fondements de ses convictions les plus intimes.
Tandis que l’affrontement entre les forces d’Iron man et de Captain america bat son plein, Tante May prend finalement la balle qui était destiné à tuer Spider man à son retour.
Après Spider man, la suite du récit s’oriente ensuite sur une autre star du monde Marvel, Wolverine lancé dans une traque sans merci de Nitro, le super criminel responsable du massacre de Stanford, fait initiateur de la Guerre Civile.
Grace à ses super sens et à ses contacts au sein du S.H.I.E.L.D, Wolverine finit par retrouver Nitro qui déchainant son terrible pouvoir explosif, l’incinère avec un commando du S.H.I.E.L.D parti le capturer.
Grace à ces invraisemblables pouvoir régénérateurs (serait il finalement immortel ?), Wolverine survit alors qu’il ne restait plus que son squelette indestructible et finit par coincer le dangereux meurtrier qui lui révèle qu’il doit son pouvoir à des drogue que son chef lui fournit.
Alors qu’il s’apprête à révéler l’identité de son fournisseur, Nitro est agressé par un commando d’Atlantes venus venger la mort de Namorita la nièce du Prince des mers.
Après une lutte féroce contre l’Atlante Janus, Wolverine est mis hors de combat par le Prince des mers en personne qui emmène ensuite Nitro dans son royaume sous marin pour qu’il subisse un châtiment exemplaire.
Wolverine demande alors l’aide d’Iron-man qui lui fournit un équipement sub aquatique pour lui permettre d’aller chercher Nitro sous les mers.
Après un violent combat qui coute l’avant bras à Nitro, Wolverine change finalement ses plans et décide de laisser le criminel à la justice du Prince des mers.
La dernière partie du récit le voit remonter au bienfaiteur de Nitro, un certain Walter Declun, pdg d’un entreprise qui profite de la guerre civile pour décrocher des contrats avec l’état pour nettoyer les dégâts, recenser et former des surhommes.
Fidèle à sa réputation, Wolverine frappe la société de Declun, s’en prenant à ses soutiens financiers et à ses comptes dans la paradis fiscaux.
Même si il est bloqué par le S.H.I.E.L.D et surtout Sentry qui protègent Declun comme membre du pouvoir, Wolverine finit par voir son travail de sape récompensé.
Désavoué par son conseil d’administration, Declun dopé à mort par ses drogues est finalement tué en combat singulier par le mutant.
En conclusion, bien que doté d’un scenario moins palpitant que le premier tome, « Civil war : tome 2 : vendetta » tient solidement la route en mettant en évidence deux personnages particuliers mais o combien symboliques de l’univers Marvel.
Spider man parait toujours fragile, humain, en proie au doute et vulnérable par son attachement à ses proches, tandis que Wolverine, égal à lui-même joue son rôle de chasseur semant les cadavres sur son passage mème si le gibier qu’il chasse, Nitro, est cette fois des plus redoutables et aurait du selon moi le tuer en réduisant en cendres son corps.
D’un point de vue de la narration, l’intervention de Wolverine est importante car elle permet d’impliquer Declun indirectement dans l’origine de la guerre civile, même si il n’a en réalité fait que souffler surs les braises pour profiter financièrement des retombées.
En faisant tomber Declun on peut penser que si il ne supprime pas le mal à la racine, Wolverine en atténue tout du moins les effets aggravants issus de la rapacité industrielle.
Si ce deuxième montre de jolis affrontements entre Spider man et Captain america, Wolverine et le Prince des mers mais également Wolverine et Nitro, l’ambiance est toutefois moins grandiose et apocalyptique que le premier tome
Ce sentiment est renforcé par le style de Ron Garney, moins fin et élégant que celui de Mc Niven, ce qui achève de placer ce deuxième tome en dessous du premier.
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