Ready an willing (Whitesnake)
Nous sommes à présent en 1980 et Whitesnake va sortir son troisième album intitulé « Ready an’ willing ».
Ian Paice rejoint le groupe à la batterie en remplacement de Dave Dowle, il ne restera pas plus longtemps que son collègue.
Changement d’artwork avec une pochette beaucoup plus sobre loin des extravagances sexoherico fantasy des deux premiers disques.
Les anglais débutent par un de leurs tubes « Fool for your loving » entrainant et rythmé bien que considérablement surestimé selon moi.
On reste sur un rythme élevé avec « Sweet talker » enchainé de « Ready an’ willing » qui surfe sur un groove quasiment funky.
Le tempo se ralentit sur « Carry your load » franchement poussif puis « Blindman » ballade somptueuse portée par la voix toujours chaude et charnelle de David Coverdale.
L’ombre de Robert Plant/Led Zeppelin plane sur l’acoustique et habité « Ain’t gonna cry no more » .
Whitesnake nous saoule copieusement avec « Love man » affreux blues daté évoluant à la vitesse d’un escargot sous anesthésie, et on se dirige pour terminer vers « Black and blue » lui aussi emprunté au vieux rythm’n’ blues avant un « She’s a woman » appartenant lui sans équivoque à la famille du hard rock nerveux à la Ac/Dc.
En conclusion, « Ready an’ willing » confirme l’impression que donnait déjà le best of au sujet de Whitesnake.
Après un début sur les chapeaux de roues (pour l’époque), les anglais dévoilent la facette plus mélodique et ancrée dans le passé de leur musique, à savoir ce rythm’n and blues paraissant quelque peu dépassé dans les années 80.
Difficile donc entre deux ballades souvent ennuyeuses à mourir, de trouver son contentement dans ces influences aussi datées.
Bien sur, « Ready an’ willing » n’est pas exempt de qualités, notamment en raison du tandem made in Deep Purple Coverdale-Lord, mais cette approche très classique et formatée de la musique ne peut me convenir, aussi pense je sincèrement que les trop timorés Whitesnake ne correspondent pas à mes aspirations musicales.
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