The Florida project (Sean Baker)

 





Sorti en 2017, « The Florida project » est un film qu'on pourrait qualifier d'alternatif de Sean Baker.

Dans un « motel pour pauvres » de Floride, Halley (Bria Vinaite ) est une mère célibataire ayant à charge deux enfants, sa fille Moonee (Brooklynn Kimberly Prince) âgée de 6 ans.

Elle vit principalement de débrouille, arnaques et combines en tout genre, et peine à payer le loyer à la semaine demandé par Bobby (William Defoe) le gérant.

Après une altercation, Moonee et Jack sympathisent avec Jancey (Valeria Cottto) la petite fille de Stacey (Josie Olivo).

Livrés à eux-mêmes avec Scotty (Christopher Riveira) le fils d'Ashley (Mela Murder), une autre locataire proche d'Halley, les enfants explorent des coins abandonnés et dangereux des environs et font des bétises, conduisant à un incendie...

Lorsqu'elle découvre la vérité, Ashley interdit à son fils de fréquenter Moonee. En représailles, Halley et Moonee se montre odieuse avec elle au cours de son service dans un restaurant.

La situation se gâte lorsqu'on comprend qu'Halley se prostitue pour continuer à nourrir Moonee qui voit parfois défiler des hommes. Bobby tente de contrôler la situation et d'éviter les altercations avec des clients arnaqués mais finalement les services sociaux interviennent pour séparer Halley de sa fille.

Mais Moonee se rebelle, s'enfuie avec l'aide de Jancey qui l'accompagne dans sa cavale...

En conclusion « The Florida project » est un film « social » pesant.

On comprend bien le but de Baker de montrer l'Amérique des petites-gens, des précaires survivants dans des motels minables payables à la semaine, mais l'actrice principale jouée par Bria Vaite est tellement antipathique qu'on a du mal à éprouver pour elle un gramme d'empathie.

Et le constat est le même les gamins, sauvages et insolents, notamment la petite Moonee... Seul surnage au dessus de la mêlée, William Dufoe, parfait en tant que gérant combinant fermeté et humanité.

C'est assez maigre pour crier au chef d’œuvre ! Mais il existe sans doute un public pour ce type de films « alternatifs ».

Commentaires