Du sang et des larmes (Peter Berg)
Spécialiste des films d’actions, Peter Berg sort en 2013 « Du sang et des larmes » d’après l’histoire vraie d’une opération Red wings en 2005 des Navy seals américains contre les talibans afghans.
Le spectateur est immédiatement mis dans le bain du processus de recrutement des Seals américains, les commandos de la Marine, soumis à un entrainement physique et mental à la limite de l’inhumain.
A Bagram en Afghanistan, quatre seals sont envoyés en mission dans un village des montagnes pour localiser Ahmad Shah (Yousouf Azami) et son bras droit Tarak (Sammy Sheik) des chefs talibans responsables de la mort de d’une vingtaines de soldats américains.
La mission est difficile puisque les quatre hommes doivent se faire déposer par hélicoptère dans une zone montagneuse et localiser Shah qui vit entouré d’une petite armée.
Le capitaine Kristensen (Eric Bana) supervise l’opération depuis Bagram tandis que Marcus Litell (Mark Wahlberg), Mickael Murphy (Taylor Kistch), Danny Dietz (Emile Hirsch) et Matthew Axelson (Ben Foster) se rapprochent du village.
Ils parviennent à localiser Shah rendu distinctif par une oreille coupée mais sont surpris par des bergers, un vieil homme et ses deux enfants.
Les bergers sont ligotés mais le petit groupe se déchire sur la conduite à tenir, Matthew voulant les liquider tandis que Marcus s’y oppose.
Après de longues tergiversations, les seals acceptent de les laisser partir et se replient pour se faire rapatrier.
Mais la montagne qu’ils avaient identifiée n’est pas assez haute et Murphy chargé des télécommunications ne parvient pas à appeler les hélicoptères.
Les quatre hommes décident alors de se replier dans les sous bois mais sont pris en chasse par les hommes de Shah, de redoutables combattants talibans rompus à la lutte de montagne.
Le combat est terrible et même si les seals combattent vaillamment en tuant bon nombres de leurs ennemis à l’aide de leurs fusils d’assaut, ils finissent invariablement par être submergés.
Blessés par balle, les seals se trouvent acculés en haut d’une montagne et se jettent dans le vide pour leur propre survie.
Malheureusement Dietz trop blessé pour sauter à temps est rattrapé par les talibans et personnellement tué par le cruel Tarak.
Courageusement, Murphy se met à découvert pour tenter de contacter les renforts afin d’être localisé.
Il meurt criblé de balles après avoir réussi à appeler un opérateur qui alerte Kristensen.
Deux hélicoptères Chinhook de transport de troupes sont envoyés sur site mais sans les Appaches escorteurs retenus par une mission plus urgente.
L’un d’entre eux est détruit par une roquette et l’autre doit se replier en catastrophe.
Marcus et Matthew sévèrement blessés et affaiblis doivent donc se débrouiller seul.
Le courageux Matthew lutte jusqu’à la mort tuant un maximum d’adversaires avant d’être abattu.
Désespéré et acculé, Marcus est alors miraculeusement recueilli par un père de famille afghan nommé Mohamed Gulab (Ali Suliman).
Malgré la méfiance, Marcus le suit et se trouve hébergé dans un village pashtoun.
Il est soigné, nourri et vêtu.
Mais Tarak et ses hommes retrouvent sa trace, fouillent le village et l’arrachent à ses protecteurs.
Marcus est encore une fois sauvé par les hommes de villages qui n’hésitent pas à prendre les armes pour empêcher sa décapitation.
Tarak se replie tout en proférant des menaces de représailles.
Marcus parvient à faire envoyer une carte à un camp américain pour donner sa localisation et sympathise avec le fils de Gulab, un gentil petit garçon.
Le retour de Tarak est néanmoins sanglants et ses hommes en surnombre et puissamment armés de lance roquettes, mitrailleuses et grenades prennent inexorablement le dessus sur les courageux villageois.
Mais les Appaches arrivent enfin et éliminent les talibans à l’aide de leurs bombes et mitrailleuses.
Tarak est tué dans un corps à corps avec Gulab…
Marcus est évacué dans un état critique mais survit, plein de reconnaissance pour son sauveur..
En conclusion, « Du sang et des larmes » est un film fort 100% adrénaline montrant la lutte à mort pour la survie d’une poignée d’hommes repoussant sans cesse leurs limites face à une nature et des adversaires hostiles.
Nul psychologie ou finesse à atteindre donc de ce film d’action tout en testostérone qui nuance malgré tout quelque peu le coté brutal et sanguinaire des afghans.
Rehaussé par l’inspiration de faits réels et par l’insertion de photos et vidéos des réels protagonistes de l’aventure, pour la plupart décédés avant leurs trente ans, « Du sang et des larmes » s’impose comme un film intense et rythmé destiné à un public essentiellement masculin.
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