Spider-man n°107 (Zeb Wells, Kevin Grevioux, Warren Ellis, Chris Bacchalo, Ray Height, Mikeodato)

 

 


En 2008 sort « Spider-man n°107 » chez Panini comics devenu distributeur de Marvel en France.

Dans une première aventure signée Zeb Wells (scénario) et Chris Bacchalo (dessins), l’increvable tisseur de toile suit un avertissement mystérieux du Docteur Strange pour s’allier avec son vieil ami/ennemi Wolverine pour combattre un groupe de dangereux guerriers mayas qui ont agressé une équipe de scientifiques travaillant sur des équations mathématiques qu’ils estiment sacrées.

Dans le froid glacial New-Yorkais les deux héros triomphent plutôt aisément des féroces mayas qu’ils remettent aux autorités pour le moins incrédules lorsque Rabin le scientifique rescapé leur explique que les équations risquent d'ouvrir une porte entre les divinités mayas et la Terre.

De son coté, Spider-man retourne contre son gré sur place chercher le reste de l’équipe scientifique calfeutrée dans un camion, rencontre un sympathique clochard appelé Verne et découvre dans la neige une première divinité maya aux pouvoirs terrifiants qui le surclasse physiquement avant de continuer sa route en vue de trouver un être à sacrifier.

Sonné, Spider-man secourt difficilement le reste des scientifiques qui l’avertissent que Rabin est en réalité un fou, ce qui semble se vérifier lorsqu’il massacre au couteau les Mayas en prison.

Dans une histoire beaucoup plus classique et soft signée Kevin Grevioux (scénario) et Ray Height (dessins), Spider-man s’allie avec Iron-man pour arrêter Arsenal un robot américain de la Seconde guerre mondiale conçu par le père de Stark mais réactivé par deux adolescents fans de jeux vidéos.

Malgré son importante puissance de feu, Arsenal est finalement vaincu lorsqu’Iron-man lui injecte un virus qui l’amène à s’auto détruire.

Beaucoup plus sombre, la dernière histoire de Warren Ellis (scénario) et Mike Deodato (dessins) montre Norman Osborn le devenu le chef des Thunderbolts après Civil war, traquer sous la forme de son alter égo le Bouffon vert, le malheureux Swordsman qui s’était introduit dans sa base scientifique.

Passablement agressif et psychotique, le bouffon prend aisément le dessus sur un adversaire lui aussi instable psychologiquement et le crucifie cruellement à titre d’exemple.

Moonstone retrouve son corps martyrisé et le fait soigner tandis que le bouffon s’en prend également à ses propres gardes pour les punir de leur négligence…

En conclusion, « Spider-man n°107 » propose une première histoire réellement impressionnante par son atmosphère de sorcellerie maya en pleine tempête de neige New-yorkaise mais derrière cette pièce maitresse, on a plutôt l’impression d’avoir affaire à du remplissage vite troussé.

L’aventure entre Spider-man et Iron-man face à un vilain robot fou déclenché par erreur empeste le déjà vu, tandis que malgré sa noirceur, les délires psychotiques du Bouffon vert s’acharnant sur une équipe de seconde zone ne passionnent guère…

Fort heureusement grâce à Wells et Bacchalo, ce Spider-man évite le zéro pointé !

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