There will be blood (Paul Thomas Anderson)

 



Sorti en 2007, « There will be blood » est un film multi-oscarisé de Paul Thomas Anderson.

A la fin du XIXieme siècle, Daniel Plainview (Daniel Day-Lewis) un ambitieux chercheur de pétrole qui a force d'obstination ouvre plusieurs concessions en Californie.

Grand entrepreneur, meneur d'hommes à poigne face à ses ouvriers exerçant des métiers dangereux, Plainview fait prospérer ses affaires et méprise ouvertement Eli Sunday (Paul Dano) pasteur exalté intéressé par les bénéfices de ce juteux nouveau business.

Plainview qui a adopté H.W (Dillon Frasier), le fils d'un ouvrier mort dans un accident, voit celui-ci perdre l'audition ce qui le rend inapte à participer à la gestion des ses mines.

Lorsqu'un homme, Henry (Kevin J O'Connor) qui se prétend son frère, survient, il le prend en revanche sur son aile et l'introduit malgré son manque d'expérience et un passé carcéral déclaré, dans des réunions de négociations avec des représentants de la Oil rail.

Daniel tient bon face aux industriels qui veulent racheter ses lucratives exploitations et se met en tête de racheter le terrain de Bandy (Hans Howes) qui lui offrirait un débouché vers la mer pour faire passer un « pipeline ».

Mais le vieil homme pose comme conditions que Daniel revienne vers l'église d'Eli dont il est un fervent adepte.

Daniel accepte et encaisse les humiliations d'un Eli plus revanchard que jamais. Il élimine également Henry en réalité un escroc ayant usurpé l'identité de son frère, décédé de maladie.

Il récupère également H.W qu'il avait placé en pension après qu'il ait voulu incendier sa maison et le découvre également homme d'affaires ayant réussi dans le pétrole.

Lors d'un ultime entretien avec Eli, il règle définitivement ses comptes et le tue à coups de boules de bowling.

En conclusion, « There will be blood » est un film d'un rythme, d'une longueur et d'une atmosphère quasi insupportable.

Anderson campe la trajectoire d'un homme dur à l'ambition insatiable, faisant une sorte de caricature du capitaliste souverain triomphant finalement de la religion, qui malgré une certaine influence sur les esprits (faibles) finit par s'effacer devant la puissance sans égale de l'argent synonyme de pouvoir.

Quelle que soit la performance convaincante de Daniel Day-Lewis, impossible pour moi d'adhérer à ce film brutal, hideux et détestable.

Et tant pis pour les oscars !

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