O.M.A.C (Jack Kirby)
Brillante idée de DC comics que de réunir en 2008 les principales histoires du super héros Omac (One Man Army Corps) dans « O.M.A.C » de Jack Kirby.
Ces aventures ciblées entre 1974 et 1975, montrent dans un monde futuriste un modeste employé souffre douleur de ses collègues appelé Otto choisi par une organisation internationale appelée APP (Agence Pour la Paix) pour devenir un super héros technologique œuvrant pour la paix dans la monde.
Pris en main par le professeur Myron Forest, lui-même membre de l’APP comme ses représentants masqués, Otto reçoit un traitement à distance administré par un œil géant en orbite autour de la terre et devient un être supérieur doté d’une force surhumaine.
La première tache d’Omac consiste à détruire une base secrète appelé Section D ou étaient crées des androïdes destructeurs.
En liaison permanente avec l’œil qui adapte en permanence ses pouvoirs en fonction de la situation, Omac se voit désigné un nouvel objectif en la personne de Mr Big, chef d’une puissante organisation armée qui lance face à lui des tueurs suréquipés.
Mais Omac révèle ses étonnantes capacités, surpassant physiquement un bataillon entier mais ne peut empêcher la mort de Forest, assassiné par les hommes de Mr Big.
Omac se montre rusé, simulant sa mort dans une luxueuse fête organisée dans la ville d’Electric city, ce qui permet à deux agents de l’APP d’approcher Mr Big et de l’arrêter.
Bombardé général en chef, Omac est ensuite envoyé combattre Kafka un dictateur militaire d’un pays d’Europe de l’Est menaçant le monde de destruction.
Kafka est dispose d’encore plus d’armes et d’hommes que Mr Big et Omac doit utiliser les capacités d’un sièges volant truffés d’armes technologiques pour survivre aux missiles, tanks et drones qui l’assaillent.
Le général utilise un gigantesque tank-bunker pour tenter de venir à bout de cet invincible adversaire, mais avec l’aide de l’œil, Omac triomphe et le remet à l’APP pour jugement.
Même emprisonné, Kafka reste menaçant et obtient l’aide du multi-tueur monstruosité animale ressemblant à une araignée géante se renforçant en absorbant l’énergie autour d’elle.
Omac livre alors son plus formidable combat contre un adversaire qui le surpasse même avec l’aide l’œil mais parvient à le désorienter son système de guidage en lui brisant une antenne, ce qui l’envoie exploser dans l’espace.
Dans l’aventure suivante, Omac démantèle la Cabal du Crime, une organisation qui envisage de développer un business permettant à de riches clients âgés de transférer leurs esprits dans des corps d’hommes et femmes jeunes préalablement capturés.
Omac fait pression sur Buck Blue, un modeste porte flingue de la Cabale pour atteindre Freddy Sparga, dit le Coquet, le responsable de cette triste affaire.
Affrontant mutants et gardes agressifs dans les sous sols de la base secrète de la Cabale, Omac parvient à mettre fin à ce projet fou et exonère Buck le repenti qui l’a guidé jusqu’à son but.
Pour finir, Omac affronte Skuba un dangereux scientifique qui a trouvé un moyen révolutionnaire pour absorber l’eau de la terre.
Redoutable, Skuba trouve un procédé capable d’ôter ses pouvoirs aux colosse qui redevient le frêle Otto.
Capturé aisément, Otto est guidé par les enfants de Skuba dans les tréfonds de la base et découvre les horribles manipulations génétiques du savant fou.
Skuba parvient même à attaquer à distance l’œil qui tentait de porter secours à Otto mais l’effort détruit ses machines et par conséquent tout sa base !
En conclusion, « O.M.A.C » est une belle surprise et un superbe projet assez méconnu, né de l’imagination fertile de Jack Kirby qui impose sa vision du future et son style puissant et grossier dans des aventures toutes plus extraordinaires les unes que les autres.
Omac est une sorte de Captain america du futur, affublé d’une crête d’iroquois à la Gladiator/Savage dragon, doté d’une mâchoire carrée et d’une musculature d’athlète.
Face aux militaires, criminels ou savants fous usant de technologies pour menacer l’ordre mondial, ce héros relié à un Œil ange gardien, livre des batailles titanesques déroulées sur un rythme d’enfer.
Certes les intrigues sont simplistes, les personnages assez caricaturaux mais Omac demeure un héros attachant, courageux et affublé de nobles idéaux.
Alors un nouveau grand coup de chapeau pour le génie créateur de Kirby !
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