Spider-man, l'intégrale, 1982 (Roger Stern, John Romita Jr, Jan Strnad, Rick Leonardi)
« Spider-man, l'intégrale 1982 » faisait parti des dernières intégrales « historiques » de Spider-man qui me restaient à lire.
Dans cette excellente cuvée, Roger Stern (scénario) s'associe à John Romita Jr (dessins) pour une première entrée en matière sans grande surprise avec le Vautour, ennemi historique de Spider-man, avec la petite originalité qu'il utilise la maison de retraite dans lequel il a atterri pour se dissimuler.
Guère plus convaincant, le personnage bancal de Fookiller, super criminel psychopathe désirant « nettoyer » la ville de de tous les idiots est lui aussi rapidement évacué.
Spidey vit ensuite une brève romance avec la Chatte noire qui continue en parallèle ses activités de voleuse de haut vol.
Malheureusement cette histoire compliquée se solde par la disparition de sa vénéneuse bien-aimée dans l'eau glacée...
Après avoir écarté un criminel « ordinaire » utilisant de véritables araignées pour tuer ses victimes, Spider-man aborde l'un des moments les plus épiques de sa carrière en tentant par TOUS les moyens possibles et inimaginables d’empêcher l'invincible Fléau d'enlever Madame Webb, la mutante voyante paralytique.
De manière invraisemblable, Spider-man triomphe par ruse d'une brute insensible aux impacts d'obus, à l'effondrement d'un immeuble ou à l'explosion d'un camion citerne et le piégeant dans du ciment frais !
A peine moins excitant, il enchaine ensuite en affrontant un autre costaud, Mister Hyde qui cherche à se venger de son ex partenaire, Cobra.
Surclassé en force, Spider-man l'emporte par sa vitesse et sa ruse, en assurant au pitoyable Cobra lui aussi voleur, la vie sauve.
On assiste ensuite à un autre sommet lorsque Spider-man porte secours à Captain marvel en la mettant en relation avec les Vengeurs pour canaliser ses immenses pouvoirs.
Si Tarentula envoyé par la Brand coporation pour liquider un informateur des bas quartiers se révèle un piètre adversaire, l'arrivée de Feu follet change la donne d'autant plus que le tueur à gages sud-américain voit ses pouvoirs dopés par traitement scientifique pour devenir un horrible mutant arachnoïde.
L'explication à trois provoque des scènes intenses avec un dénouement inachevé au moment de terminer l'intégrale...
En conclusion, « Spider-man, l'intégrale 1982 » constitue peut-être la meilleure année pour Spider-man avec ce choc devenu mythique contre le Fléau, ou quand la ruse, l'adresse et une détermination acharnée finissent par venir à bout de la force pure.
Sans atteindre ce sommet, les parties avec la jeune Captain Marvel en plein désarroi puis des super- criminels plus aguerris comme
Mister Hyde/Cobra/Feu follet sont également d'excellente facture et pour les aventures un peu moins excitantes au niveau scénario, le style impeccable puissant, dynamique et chaleureux de John Romita Jr suffit à mettre tout le monde d'accord !
Une intégrale à recommander donc et chapeau bas aux talentueux artistes de 1982 !
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