Mission impossible (Brian de Palma)

 

Il y a plus de vingt déjà sortait « Mission impossible » de Brian de Palma adapté de la célèbre série des années 1960-1970.

Ici, une équipe de l’IMF (Impossible Mission Force) commandée par Jim Phelps (John Voight) est envoyée à Prague pour arrêter Alexander Golystin (Marcel Lures) un espion cherchant à acquérir un disquette permettant de connaitre tous les agents doubles américains d’Europe de l’Est.

Sur place lors d’une complexe opération dans une ambassade américaine, les agents se font progressivement massacrés : Jack Harmon (Emilio Estevez) le spécialiste du piratage informatique est écrasé par un ascenseur, Jim se fait tirer dessus et tombe dans une rivière, Sarah Davis (Kristin Scott Thomas) est poignardée et la voiture d’Hannah (Ingebora Dapkunaite) explose.

Seul Ethan Hunt (Tom Cruise) le transformiste échappe au massacre et contacte sa hiérarchie qui lui donne rendez vous dans un restaurant.

Eugene Kittrigde (Henry Czerny) explique donc à Ethan que l’opération était un leurre destiné à faire sortir un agent double nommé Job dans leur propre équipe.

Ethan étant le seul survivant, il devient le principal suspect.

Mais il parvient à s’extraire du piège en utilisant un chewing gum explosif qui fait exploser le restaurant.

Avec Claire (Emmanuelle Béart) la femme de Jim autre miraculée de l’opération, Ethan contre attaque et fixe un rendez vous par email au commanditaire de Job.

Il rencontre donc Max (Vanessa Redgrave), une femme à la tête d’une organisation secrète concurrent qui cherche à mettre la main sur la véritable liste des agents doubles.

Après une légitime mise à l’épreuve, Ethan négocie 10 millions de dollars pour lui apporter et contacte ensuite deux experts en piratage : Franz Krieger (Jean Reno) et Luther Stickel (Ving Rhames).

La mission à hauts risques consiste à dérober les données en plein cœur d’un centre ultra sécurisé de la CIA situé à Langley (Etats-Unis).

Le quatuor parvient à ses fins après une audacieuse manœuvre combinant piratage informatique réalisé par Stickel et prouesses physique d’Ethan qui télécharge les fichiers suspendu par des filins dans une salle truffée de détecteurs (température, pression) ultra sensibles.

Lorsque Donloe (Rolf Saxon) l’employé principal drogué par Claire revient, il ne peut que constater les dégâts.

Furieux, Kittridge fait arrêter les parents de Jim pour de fausses accusations de trafic de drogue.
Ethan l’appelle donc depuis une cabine téléphonique londonienne mais raccroche avant d’avoir pu être localisé.

A sa grande surprise il tombe sur Jim qui lui explique une histoire invraisemblable pour justifier le fait qu’il soit encore vivant.

De plus en plus méfiant sur ses « associés » notamment le trouble Krieger, Ethan fixe  un rendez vous à Max dans le TGV Paris-Londres avec les hommes de Kittridge à ses trousses. 

Alors que la chef criminelle télécharge les précieuses données, Ethan se rend dans le wagon à bagage récupérer son argent et comprend que Claire était de mèche avec Jim qui était Job, l’agent infiltré responsable de la mort des siens.

Claire est tuée dans une lutte confuse tandis qu’Ethan poursuit Jim sur le toi du train.

L’action culmine dans cette lutte à plus de 300 km/h avec Krieger allié également de Jim qui cherche à le récupérer avec un petit hélicoptère.

Finalement Jim et Krieger sont tués dans l’explosion de leur machine.

Réintégrés et promus, Ethan et Luther sont les grands gagnants de l’histoire.

En conclusion, « Mission impossible » est l’archétype du blockbuster des années 90 construit pour une rentabilité maximum : présence de la superstar Tom Cruise et de scènes d’actions spectaculaires (jeux avec les filins, bagarre sur le toit du TGV).

Qu’importe au fond si l’intrigue tarabiscotée soit des plus improbables, si les matériels informatiques massifs prêtent aujourd’hui à sourire, seule compte l’action et l’emballage…

Très européen (Prague, Londres) voir français avec la présence deux stars hexagonales, « Mission impossible » lança une franchise transformant une sympathique série un peu datée des années 60 en grosse machine à fric.

Même si on n’adhère pas forcément à ce type de cinéma, on en reconnaitra une certaine efficacité.

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