Commando (Mark L Lester)
Coup de projecteurs dans les chères années 80 avec « Commando » bon vieux classique du film d’action de Mark L Lester.
Sorti en 1985, époque bénie pour les gros bras bodybuildés de l’époque, « Commando » raconte l’histoire d’un ancien colonel des commando de l’US Air Force, John Matrix (Arnold Schwarzenegger) rangé des affaires qui voit bouleverser la petite vie paisible qu’il mène avec sa fille Jenny (Alyssa Milano alors juvénile) dans une zone montagneuse isolée.
Malgré les mises en gardes de son ami le général Kirby (James Olson) quant à l’élimination des anciens de son unité d’élite, Matrix est pris par surprise par un commando composé d’hommes déterminés et surarmés qui liquide ses gardes, le neutralise et kidnappe sa fille.
Rendu enragé par cette disparition, Matrix tente le tout pour le tout, précipitant son pickup sans frein dans une colline pour tenter de couper la route aux ravisseurs.
Il réussit presque mais est finalement lui aussi capturé puis livré aux hommes de main d’Arius (Dan Hedaya) un général corrompu d’un pays d’Amérique centrale appelé le Valverde qui lui demande de l'aider à renverser le président en échange de la vie de sa fille.
Solidement encadré à l’aéroport, Matrix parvient cependant en raison de ses incroyables capacités physiques à tuer son garde du corps et à sauter de l’avion en pleine phase de décollage, pour revenir sur ses pas et ainsi filer son second gardien, Sully (David Patrick Kelly) un blanc malingre.
Matrix profite de la présence de Cindy (Rae Dawn Chong) une belle pilote de ligne soumise aux avances du malfrat pour la réquisitionner et le filer à bord de sa voiture de sport.
La chasse est pourtant plus ardue qu’il n’y parait, car Cindy opérant un courageux volte face demande à des policiers d’un centre commercial d’arrêter Matrix tandis que Sully, alerté par la bagarre qui en résulte n’hésite pas à faire feu contre les forces de l’ordre.
Après un situation confuse combinant bagarre, émeute et fusillades, Matrix reprend Cindy en main et la contraint à courser Sully, percutant sa voiture.
Le petit homme ne pèse ensuite pas bien lourd face à l’imposante musculature de Matrix et finit jeté du haut d’une falaise.
En fouillant dans ses affaires, Matrix découvre les coordonnées d’un motel ou il se rend avec Cindy, fermement décidée à présent à l’aider à retrouver sa fille.
Dans le motel, Matrix fait face à Cooke (Bill Duke) imposant mercenaire travaillant pour Arius.
Mais même Cooke finit tué après un violent mano à mano qui démolit pas moins de deux chambres d’hôtels.
Le duo infernal se rend ensuite dans un entrepôt s’avérant être une énorme cache d’armes.
Matrix y fait le plein en armes de tout acabit : fusil mitrailleurs, fusils, pistolets, grenades, explosifs, couteaux et même lance roquette !
Arrêté à la sortie par la police, il bénéficie de l’aide surprenante de Cindy qui tir au lance roquette sur le fourgon, lui permettant ainsi de s’échapper !
Mis cette fois sur la piste d’une ile d’Amérique centrale, le duo prend un hydravion et réussit grâce aux capacités de pilote de Cindy à décoller pour amerrir non loin de l’ile ou est détenue Jenny.
Matrix laisse alors Cindy dans l’avion et se lance seul à l’assaut de l’imposant palais fortifié d’Arius.
Déchainé l’ancien commando mitraille tout ce qui bouge, décimant les gardes par dizaines à lui seul, avec même comble de l’inventivité des outils de jardinage !
Une fois Arius liquidé et Jenny mise en sécurité, l’ultime face à face peut maintenant avoir lieu avec Bennett (Vernon Vells), ex collègue de Matrix, rangé autant par rancune personnelle autant que par appât du gain du coté des ravisseurs.
C’est au couteau que les deux hommes s’expliquent, Bennett finissant électrocuté puis embroché par un tuyau de vapeur (!).
Apaisé, Matrix se permet le luxe d’envoyer balader Kirby arrivé en renfort avec ses hélicoptères et part couler des jours heureux en famille avec la belle Cindy et sa fille.
En conclusion, « Commando » est la réponse du berger à la bergère de Schwarzenegger à Rambo/Stallone, avec un invincible ex soldat d’élite, massacrant tout ce qui marche, vole ou nage pour une vague histoire de rancune personnelle dont à vrai dire tout le monde se contrefout assez rapidement !
On comprendra aisément que le scénario n’est qu’un prétexte pour mettre en avant la star du muscle, Mister Arny en personne, en pleine jeunesse et il est vrai dans une forme éblouissante du haut de ses trente huit ans !
Répliques décalées, action quasi non stop et charisme de la star, parviennent donc à enrober le produit et (presque) à masquer l’invraisemblance des situations rencontrées !
A considérer donc comme un film référence, sinon culte dans le genre.
Et de là à avouer que j’ai toujours rêvé de la vie au grand air en voyant Schwarzy porter des troncs d’arbres et couper du bois devant son chalet de montagne avec piscine...
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