Sous la Seine (Xavier Gens)

 



En 2024 année olympique pour Paris sort sur Netflix « Sous la Seine » de Xavier Gens.

En plein milieu de la mer de plastique du Pacifique Nord, Sophia Assalas (Bérénice Bejo) vit une drame lorsque Lilith un requin mako porteur de balise, agresse mortellement quatre plongeurs venus effectuer des prélèvements.

Plusieurs années après, la scientifique de retour à Paris, peine à tourner la page, principalement en raison de la perte de son compagnon dans l'attaque.

Mais, Mika (Léa Leviant) et Ben (Nagisa Morimoto) deux membres d'une association l'attirent pour prendre conscience du fait que la balise de Lilith a été detectée dans...la Seine !

Sceptique, Sophia finit par se ranger à l'évidence après que Lilith ait été aperçue dans une plongée nocturne dans le fleuve.

Cet incident lui permet de faire la connaissance d'Adil (Nassim Lyes) le brigadier-chef de la brigade fluvial ayant interpellé Ben après sa plongée à hauts risques.

La présence d'un requin dans la Seine gêne la Marie de Paris (Anne Marivin) qui compte organiser d'ici peu un grand triathlon dans le fleuve.

L'association met en place un système sonore pour attirer Lilith dans les catacombes et ainsi la guider vers la mer.

Mais l'opération tourne au fiasco sanglant lorsque Lilith apparaît accompagnée d'un jeune requin et réalise un carnage en massacrant militants et policiers de la brigade fluviale.

L'autopsie du bébé requin tué par Adil met en évidence la capacité de ses requins mutants à s'auto-reproduire !

Les pouvoirs publics étouffent le drame et demandent aux policiers de céder le terrain aux militaires.

Tenace Sophia monte une opération commando avec Adil et ses hommes pour ensevelir les requins sous un éboulement provoqué par des explosions.

Cette action a lieu durant le triathlon et même si la plupart des poissons périt, Lilith survit à l'éboulement et mène un raid mortel sur les nageurs.

Durant leur raid, les requins font émerger des bombes de la Seconde guerre mondiale déposées au fond du fleuve ce qui provoque une réaction en chaine.

Au bout de quelques instants, Paris se retrouve entièrement immergé, avec des requins ultra agressifs prenant possession de la ville !

En conclusion, vous pensiez que les Américains avaient l'exclusivité des films de requins ? Mais que nenni ! Les Français avec « Sous la Seine » se frottent à cet exercice pour le moins périlleux.

Même si une orque et un béluga ont déjà remonté la Seine en Normandie, le scénario est ici aussi absurde que ridicule, le fait que le requin soit vaguement « mutant » justifiant à peu près tout...

Les acteurs en font des tonnes et leurs performances vont peut-être en faire entrer certains dans la légende, comme par exemple Anne Marivin, sorte de croisement grossier entre Anne Hidalgo et Valérie Pécresse...

Et pour les scènes d'action me direz-vous ? Et bien on retiendra essentiellement la scène d'ouverture, plutot originale et réussie, le reste virant au grand guignol sanguinolent.

Les scientifiques au bord de la syncope, les cinéphiles atterrés, mais un grand succès public pour ce nanard olympique !

Quant à la réhabilitation de l'image du requin, et bien il faudra encore attendre...50 ans ?

Commentaires