The king of New-York (Abel Ferrara)
On reste dans l’univers du film de mafieux New-yorkais avec « The king of New York » d’Abel Ferrara.
Sorti en 1990, « The king of New York » raconte la sortie de prison de Frank White (Christopher Walken), l’un des plus grand parrains de la pègre New yorkaise qui ne met pas très longtemps à revenir aux affaires.
Vivant comme un nabab du crime avec limousines, drogue, soirées branchées et prostituées dévouées, Frank est bien épaulé par Jimmy Jump (Laurence Fishburne), un gangster noir particulièrement agressif qui n’hésite pas à assassiner un puissant rival colombien, Tito (Ernst Abuba) lors d’une transaction de drogue.
Après l’humiliation de Joey Dalesio (Paul Calderon) le négociateur de Frank, celui-ci est obligé d’éliminer de ses propres mains un autre caïd rival lors d’une mémorable partie de cartes qu’il investit avec tous ses hommes armés jusqu’aux dents.
Rien ne semble arrêter la voracité de Frank, qui fermement décidé à rattraper le temps perdu, élimine également Larry Wong (Joey Chin), un parrain de Chinatown qui ne souhaitait pas lui prêter de l’argent pour réhabiliter un hôpital du Bronx.
Les seuls véritables ennemis sérieux de Frank semblent être les policiers, avec la brigade de choc dirigée par l’inspecteur en chef Roy Bishop (Victor Argo) et les deux jeunes particulièrement déterminés Dennis Gilley (David Caruso) et Thomas Flanigan (Wesley Snipes).
Après avoir menacé Frank à un spectacle de Broadway, les inspecteurs s’en prennent à Jimmy, qu’ils coincent dans un fast food pour le meurtre de Tito.
Mais Frank fait jouer son avocate et maitresse Jennifer (Janet Julian) qui parvient à obtenir la libération du mafieux plus narquois que jamais dans la demi journée.
Ulcéré par ces hommes qui se croient au dessus des lois, Dennis déclare à Roy qu’il va tuer Frank et ainsi régler le problème définitivement.
Le guet apens a lieu dans un club glauquissime du Bronx, ou Frank et ses hommes, défoncés, dansent et partouzent allégrement….
Après une terrible fusillade ou les hommes tombent comme des mouches, Frank et Jimmy parviennent à prendre la fuite en voiture mais son prix en chasse par deux voitures de police dont une avec Dennis et Thomas.
Le face à face se solde par une traque dans un terrain vague ou sous une pluie battante, Jimmy surprend Thomas, le blessant mortellement avant d’être lui-même abattu par Dennis qui en représailles le laisse longuement souffrir.
Le riposte de Frank est pourtant terrible et Dennis est abattu à son tour aux funérailles de son ami.
Seul Roy ose à présent défier le parrain et meurt dans une rame de métro après que Frank ait pris en otage une mère de famille noire.
Mais Frank blessé à l’abdomen, comprend lorsque les voitures de police le cernent en plein Time square que son heure est venue et expire à son tour dans un taxi…
En conclusion, « The king of New-York » est un bon film d’un réalisateur réputé fou à lier et demeure de facture somme toute assez classique dans la description de son intrigue avec parrain surpuissant et flics prêts à tout lorsque les procédures légales ne suffisent plus.
Remarquable par son esthétisme aussi noire qu’un Batman, « The king of New-York » est également un film branché cultivant une ambiance de décadence sur fond de mauvais hip-hop des années 90.
De leur coté, les acteurs sont irréprochables, s’illustrant dans des scènes d’une belle intensité dramatique comme la fusillade dans le Bronx…
Violent, sombre et branché, « The king of New-York » plaira aux amateurs de Batman ou du Daredevil des années 80 dessiné par Frank Miller…
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