X-men n°129, et si... Légion avait tué Xavier et Magnéto ? (Ed Brubaker, Clayton Henry, Mike Carey, Chris Bachalo, Rick Remender, Dave Wilkins)
Les comics contemporains bien sur avec « X-men n°129, et si... Légion avait tué Xavier et Magnéto » sorti en 2007.
Découpé en plusieurs aventure, « X-men n°129, et si... Légion avait tué Xavier et Magnéto » débute par l’attaque de Vulcan, fils du Corsaire (Christopher Summers), et donc frère de Scott (Cyclope) et Alex Summers (Havok) qui doté d’immenses pouvoirs mutants dopés par la technologie extra terrestre Shi’ar, se rebelle contre eux et cherche par tous les moyens à tuer l’empereur D’Ken.
Sous la plume de Clayton Henry et un scénario d’Ed Brubaker, le jeune homme en rage se heurte à la garde impériale à qui il cause de sérieuses pertes, malgré les vagues d’attaques lancées par Gladiator.
Titan, Immundra, Plutonia, Impulse, Cosmo et Neutron sont grièvement blessés voir pire et même les attaques mentales de Hobgoblin, Oracle et Nightside dirigés par Mentor, font à peine mieux que désorienter ce redoutable adversaire capable de provoquer de meurtrières rafales d’énergie.
Il faudra toute la puissance physique et l’invulnérabilité de Gladiator pour l’arraisonner et le conduire sous ordre du Vice chancelier dans un planète prison ultra secrète Shi’ar.
Soumis à des accès de schizophrénie ou un double de lui-même lui parle, Vulcan est aidé par un traitre Shi’ar qui lui enlève son collier inhibiteur de pouvoirs, lui permet de tuer aisément les gardes et de trouver Deathbird, elle-même détenue dans une cellule ultra sécurisée.
On change de registre avec Mike Carey (scénario) et Chris Bachalo (dessin) pour narrer le combat des X-men (Cyclope, Colossus, Malicia, Wolverine, la Reine blanche, Rocket) face à une race extra terrestre menaçant l’humanité à bord d’un vaisseau spatial High tech appelé le Conquistador.
Mais en détruisant un gros capteur solaire, Mystik retarde l’éradication programmée et permet une lutte au corps à corps face aux extra terrestres emmenés par leur chef Sangre.
Le féroce Dents-de-sabre se laisse surprendre par Sérafina, une ennemie qui attaque son système sanguin, composé de petites minuscules machines, mais Rocket intervient et choque neutralise la belle créature après l’avoir violemment projetée dans les airs.
Le dénommé Fuego, capable de générer un feu intense est tué par Iceberg qui congèle son corps de flammes et Mystik ayant revêtu l’apparence de Sérafina parvient à pénétrer dans le Conquistador et à le détruire après avoir tué Sangre à l’aide de balles à hydrogène.
Les X-men paraissent donc soulagés en ignorant qu’une autre créature prépare la contre attaque des extra terrestres.
On passera sur la tentative d’introduction de nouveaux X-men rajeunis (Rockslide, Dust, Anole, Mercury, Elixir, Match), dans laquelle le jeune Kevin Ford alias Wither quitte le groupe, horrifié par son pouvoir incontrôlable qui le fait tuer par simple toucher tandis que ses camarades se réunissent pour enterrer les leurs fraichement décédés dont Joshua Guthrie.
Traqué par la police, Kevin est pris sous la protection d’une vielle femme qui après avoir tué les policiers venus l’arrêter, se révèle être Séléné, la vampire capable comme lui d’absorber l’énergie vitale de ses proies.
Sans se démonter, la sexy mutante sorcière lui propose ni plus ni moins que d’être son roi.
On termine avec une histoire classique de « Et si » dessinée par Dave Wilkins sur un scénario de Rick Remender dans laquelle suite à la mort de Xavier et Magnéto tués par Légion, Apocalypse prend le dessus chez les mutants provoquant une guerre de grande ampleur avec les gouvernements humains qui font de leur coté appel à leur super héros.
Réfugié en Terre sauvage, Nathan le fils de Jean et Scott se réfugie dans la banquise après qu’un groupe de mutants à la solde d’Apocalypse ait tué ses parents.
Il y rencontre Wolverine et s’allie avec des super héros : la Chose dotée d’un curieux bras robotique, Captain Britain dans une version armure en boite de fer blanc, Captain america capable de manier le marteau de Thor, un curieux Docteur Strange aux traits noirs de Frère Vaudou et surtout l’Homme molécule qu’il aide à déchainer son irrésistible pouvoir pour tuer l’Homme absorbant et Lady deathstrike travaillant pour le camp adverse.
La décisions est alors prise d’attaquer la forteresse d’Apocalypse à New-York mais le mutant déchaine les clones de Vénom et Holocauste une monstrueuse créature de flammes quasi invincible qui décime les héros.
Strange/Vaudou propulse alors les héros en difficulté dans la dimension du puissant démon Dormammu et le repousse vaillamment tandis que de retour sur Terre, ils sont aux prises avec les quatre cavaliers d’Apocalypse: Hulk, Namor, Tornade et le Fléau.
Le choc est décevant, le Fléau étant écrasé d’un seul coup de marteau de Thor dans la tête, Namor poignardé d’un coup de griffes de Wolverine dans la tête avant que celui-ci soit brulé vif par Tornade.
Dopé par la télépathie de Nathan, le pouvoir de l’Homme molécule fait la différence pour tuer Hulk et Apocalypse lui-même.
Que deviennent Holocauste, Venom et Tornade ? On ne s’embarrasse pas de détails…
Nathan investit le corps du mutant immortel et combinant ses pouvoirs avec l’Homme molécule pour modifier la réalité à sa guise pour empêcher la mort de Xavier et Magnéto, ce qui force Captain a lui décocher une terrible rafale d’énergie qui traverse un portail temporel et l’effet opposé tuant net Magnéto et Xavier.
En conclusion, « X-men n°129, et si... Légion avait tué Xavier et Magnéto » se montre très hétérogène sur le fond et la forme.
Sans hésitation aucune, la révolte de Vulcan vire largement en tête, avec un combat de forte envergure dans l’espace face à la garde impériale, une trame au potentiel d’un space opéra et les superbes dessins emplis de force et majesté de Henry.
Le reste plonge à pic : scénario éculé de Carey, dessins horribles de Bachalo, Nouveaux X-men sans charisme englués dans une intrigue stagnante et même le pourtant séduisant « Et si… » au potentiel à la base très excitant sombre en raison de combats bâclés et du graphisme hideux de Dave Wilkins.
Bien peu de sujets de réjouissances donc…
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