Marvel heroes n°13, pièce à conviction (Jeph Loeb, Ed Mc Guiness, Brian Bendis, Mark Bagley, Dan Slott, Chris N Cage, Stephano Caselli)
Iron-man reste sous les feux de la rampe avec « Marvel heroes n°13, pièce à conviction ».
Sorti en 2008, ce treizième volet des Marvel heroes commence par une histoire signée Jeph Loeb (scénario) et Ed Mc Guiness (dessins), dans laquelle Susan Hill devenue la directrice du puissant S.H.I.E.L.D, enquête sur l’arme responsable de la mort de l’Abomination.
Mais l’héliporteur du S.H.I.E.L.D conçu par Tony Stark en personne est victime d’une attaque surprise du Hulk rouge, beaucoup plus sauvage et meurtrier que son homologue vert.
Une fois Miss Hulk mise KO, Iron-man reste le seul à être en mesure de stopper cette brute et si il échoue à vaincre ce Hulk maléfique, empêche in extremis l’héliporteur endommagé par la furie rouge de s’écraser sur New-York en mettant à contribution ses autres armures.
On termine ce cours épisode musclé par Bruce Jones, agressé dans le Nevada par ce même Hulk rouge et se transformant en colosse bleu appelé A-bomb rappelant vaguement l’Abomination.
Changement de cadre avec Brian Bendis (scénario) et Mark Bagley (dessins) qui place Sentry et Iron-man en plein décalage temporel dans le New-York du passé proche, après que le Docteur Fatalis ait perdu le contrôle d’une plateforme temporelle.
Piégé dans le temps, ce trio contre nature est forcé de s’allier pour trouver un moyen de revenir dans le présent et décide d’utiliser les installations High tech de Red Richards, le leader scientifique des 4 Fantastiques.
Sentry est envoyé en éclaireur au Baxter building, se débarrasser de manière spectaculaire du pourtant redoutable Chose.
Une fois pénétré dans le laboratoire de Richards, Fatalis effectue les manipulations nécessaires pour revenir dans le présent, dans son château de Latvérie.
Mais à leur arrivée sur place, Sentry et Iron-man sont harponnés par Miss Marvel pour leur éviter une horrible explosion.
Du coté de l’Initiative, courageuse tentative de Dan Slott/Christos Cage (scénario) et Stefano Caselli (dessins) pour renouveler l’équipe des Vengeurs dans laquelle les puissants cerveaux de Iron-man, Mr Fantastic et Hank Pym (Pourpoint jaune), se réunissent pour créer des camps d’entrainement dans chaque états des USA pour discipliner les jeunes super héros.
Le premier d’entre eux Camp Hammond est monté Stamford (Connecticut) et montre de jeunes super héros (L’homme fourmi, Crusader, Mélée, Geldoff, Dragon lord, Geiger, Red 9) sous la responsabilité du Maitre de corvée, ex criminel reconverti en instructeur en raison des ses incroyables capacités d’apprentissage.
Mais une parole de travers de l’homme fourmi alias GI fourmi, provoque la colère de Stature (Cassie Lang) la fille de l’Homme fourmi qui se change en géante pour écraser son adversaire qui réplique de la même manière pour ajuster sa taille à dix mètres, forçant Pourpoint jaune à aussi se transformer en géant.
C’est la confusion la plus totale dans la camp avant que le Maitre de corvée ne réagisse en frappant les jarrets, talons d’Achille des trois géants.
Mais la tentation d’utiliser un clone de Michael Van Patrick, tué lors de la première Initiative est trop forte pour Pym qui déclenche la folie de ce nouveau MVP une fois à nouveau en possession de la redoutable arme appelée le tactigon.
L’horreur reprend, avec la mort du Baron Von Blitzschlag scientifique du projet, la grave blessure de Pym, le massacre des autres clones, des nouvelles recrues, d’une partie des anciennes (Trauma, Thor girl) auquel échappe miraculeusement le Maitre de corvée.
Seul Gantelet armé lui aussi d’un tactigon semble en mesure de rivaliser avec ce nouvel MVP…
En conclusion, « Marvel heroes n°13, pièce à conviction » est une tenative plus ou moins réussie de combiner anciens et nouveaux personnages Marvel.
Du coté des valeurs sures, le style académique de Mc Guiness montrant un Iron-man luttant une énième fois contre un Hulk maléfique et une sucession de gros malabars irradiés frisant l’overdose de rayons gammas.
Du coté de la nouveauté, le pénible projet Intiative prenant une place excessive avec des jeunes héros aux pouvoirs minables, sans une once de charisme ni d’épaisseur avec en supplément le graphisme poussif de Caselli.
Difficile également d’éprouver une quelconque joie face à une bonne vieille histoire de voyage temporelle concoctée par Bendis, même si le trait très 70-80 de Bagley n’est pas dénué de finesse et de charme.
On pourra donc au final se passer de ce Marvel heroes franchement passable !
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