Astonishing X-men n°46, bébé de guerre (David Swierczynski, Ariel Olivetti, Craig Kyle, Christopher Yost, Peter David, Pablo Raimondi, Tony Bédard, Paul Pelletier)
Au milieu des années 2000, les émanations des X-men fleurissent, aussi « Astonishing X-men n°46 » sort en 2007 avec une poursuite de la modernisation du mythe crée par Stan Lee et Jack Kirby dans les années 60.
Pour commencer, Duane Swierczynski (scénario) et Ariel Olivetti (dessins) propulsent le lecteur en plein futur apocalyptique dans lequel Cable, mutant fils de Cyclope s’obstine à sauver sur la Terre de 2043, la vie d’un bébé mutant seul survivant de la race après le génocide appelé du jour M.
Cable est agressé par balles par le mutant Bishop, qui comme lui possède un bras robotisé mais parvient à le repousser en lui plantant un couteau dans le torse.
Blessé et mal en point, Cable se voit momentanément sauvé par l’apparition d’hommes armés.
Cet intermède permet de comprendre l’origine de la quête de Bishop, qui s’est greffé son bras robotique après avoir été mordu par un lézard géant, et a ensuite utilisé une machine à remonter le temps crée par Forge pour traquer Cable dans le futur afin d’empêcher que le génocide mutant ne se produise dans le présent.
L’épisode se termine sur Cable acculé par le groupe armé recevant un poids lourd projeté par Bishop pour le tuer.
On retrouve l’univers sombre de Craig Kyle et Christopher Yost avec X-force (Warpath, Wolverine, X-23) qui constituent un commando visant à retrouver et libérer Félina capturée et droguée par Mattew Risman chef des Purificateurs, ennemis historiques des X-men.
En réalité, Risman n’est qu’un homme de main du robot Bastion nouveau chef suprême des Purificateurs, qui a enlevé des leaders anti mutants comme le cyborg Donald Pierce, la Reine Lépreuse, Grayton Creed, Bolivar Trask le créateur des Sentinelles, William Stryker le fondateur du mouvement décédés, pour leur implanter un virus du futur inspiré du puissant techno-organisme Magus et en faire des armes anti mutants.
Ensuite on bascule avec Peter David (scénario) et Pablo Raimondi (dessin) dans un nouveau futur apocalyptique ou une immense grille électrique crée par Arcade menace New-York.
Facteur-X (Guido, Madrox, Cyrène, Rector, Monet) capturent Arcade pour desserrer l’étau mais le génie scientifique parvient à leur échapper en se faisant passer pour l’un de ses robots.
Les mutants utilisent leurs immenses pouvoirs pour secourir la population avant que Rector ne parvienne à pirater in extremis l’ordinateur d’Arcade pour mettre fin à ce piège mortel.
On change de braquet avec Exiles qui dessinés par Paul Pelletier sur un scénario de Tony Bédard, tombent en pleine bataille galactique dans laquelle la garde impériale Shi’ar tente désespérément d’empêcher le Surfer d’argent de détruire un géant de pierre.
Malgré leurs pouvoirs, Starbolt, Neutron, Smasher et même le surpuissant Gladiator ne peuvent vaincre un Surfer déchainant son pouvoir cosmique.
Ils sont tous tués, même Gladiator coupé en deux par la planche du Surfer et seule Manta parvient à échapper au massacre.
Le Surfer est écarté par les étonnants pouvoirs des téléportation de Blink augmentés par le géant de pierre, en réalité une version du futur de Galactus appelée le Restaurateur, usant de ses immenses pouvoirs pour restaurer les mondes périssant sous l’effet d’un virus cosmique.
Mais la victoire des Exilés est de courte durée, car Manta les prévient qu’il leur faut ramener le Restaurateur au sein de l’empire Shi’ar pour le soigner avant que le Surfer ne revienne pour tenter de lui voler son pouvoir pour sauver son propre monde Zenn La.
En conclusion, « Astonishing X-men n°46 » présente un très voir trop vaste panel de l’univers des X-men en ciblant nettement une approche futuriste.
Le graphisme d’Olivetti en impose mais ne parvient pas à combler la faiblesse d’un affrontement entre cyborg body buildés du futur.
Réactiver les Pacificateurs est une idée excitante mais le scénario alambiqué de Kyle et le style pauvre de Yost en gâchent la réalisation.
Difficile de se passionner pour la pauvreté de l’intrigue de Facteur-X et seuls les surprenant Exilés viennent par une combinaison excitante d’un scénario ambitieux/innovant et d’un style flamboyant, ravir le lecteur avec un affrontement culte dans lequel le Surfer tue facilement le pourtant réputé redoutable Gladiator.
Au final, malgré la diversité, un sentiment de vide devant la faiblesse des oeuvres proposées.
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