X-men extra n°71, surprise (Fred Van Lente, Andrea Di Vito)

 

 


Voici dans le même registre « X-men extra n°71, surprise » consacré cette fois, o suprême originalité majoritairement à Wolverine.

En 2008, Fred Van Lente (scénario) et Andrea di Vito (dessins) mettent en scène le mutant baroudeur griffu forcé par Charles Xavier de faire équipe avec la jeune Kitty Pride pour aller en Virginie sur la trace d’un mutant réputé surpuissant.

Tout en renâclant fortement pour faire équipe avec une adolescente inexpérimentée, Wolverine prend les commandes du Blackbird et se rend sur place pour découvrir une petite ville de montagne en apparence désertée.

Attaqués par une foule hostile aux mutants, Wolverine et Kitty se séparent et comprennent que la jeune mutante en question, nommée Michelle, à le pouvoir de manipuler les émotions, pouvoir qui semble s’exercer sur Wolverine, rendu enragé de colère au point de manquer de peu de lacérer sa coéquipière.

Retrouvée dans foret, la fugitive est prise en charge et ramenée à l’institut Xavier.

Par la suite, on retrouve encore Wolverine et Kitty au restaurant pour fêter son anniversaire en compagnie de Mariko venue spécialement du Japon pour l’occasion.

Bien entendu, le diner dans un restaurant japonais ne se passe pas comme prévu et le féroce Dents de sabre, irréductible ennemi de Wolverine l’attaque par surprise, neutralisant son odorat et prenant en otage Mariko.

Contre toute attente, Kitty sauve la mise au plus viril des X-men en faisant exploser le restaurant et en tirant profit de son pouvoir d’intangibilité pour s’en servir sans dommage.

Reconnaissant, Wolverine accepte de conduire l’adolescente avec ses amies à New-York pour assister à un concert de Dazzler.

La dernière partie de l’aventure montre encore Wolverine et Kitty en équipe sur les traces de Magnéto dans une zone montagneuse reculée appelée le Wundagore.

Le duo se trouve attaqué par les New men, mi humains mi animaux crée pas la technologie du Maitre de l’évolution, mais apeurés par d’étranges disparitions dont leur population est victime.

Reconnus comme deux envoyés d’une prophétie venant les secourir, Wolverine et Kitty sont forcés à aider les New men et découvrent que les disparus sont manipulés pour devenir agressifs.

Le duo se sépare, Wolverine étant adoubé par le Maitre de l’évolution en personne qui l‘améliore en le débarrassant de sa légendaire agressivité, tandis que Kitty guidé par Prosimia a moins de chance, tombe dans les griffes du suspect, l’Homme fauve qui la transforme en femme chat.

Ancienne création du maitre de l’évolution, l’Homme fauve est un renégat doté d’immenses pouvoirs qui désire tuer son maitre et prendre la tete de sa propre armée de New men.

Le face à face avec le Maitre de l’évolution tourne en défaveur de ce dernier, qui est tué et dont l’armure est récupéré par son ennemi.

Sans hésiter, Kitty endosse une armure de chevalier et prend la tête des New men pour se défendre face à leurs agresseurs tandis que Wolverine un moment perturbé par son manque d’agressivité réussit à retrouver sa rage incontrôlable pour défaire l’Homme fauve dont les pouvoirs psychiques semblent impuissants.

Le Maitre de l’évolution refait ensuite surface, récupérant son armure et avouant qu’il a simulé sa mort pour observer la prophétie annoncée par Prosimia se révéler.

Malheureusement, Prosimia meurt dans le combat et reçoit un enterrement avec les honneurs à Wundagore.

Wolverine et Kitty rendue à son humanité par le Maitre de l’évolution quittent Wundagore en accédant au statut de légende de cette terre mystérieuse.

En conclusion, « X-men extra n°71, surprise » propose au final un scénario assez plat et une association convenue entre un vieux macho bourru et jeune femme à l’enthousiasme rafraichissant.

Le graphisme lourd et figé de Di Vito n’arrange rien à l’affaire et on peine quelque peu à vibrer face à une mutante anonyme au pouvoir mainte fois présenté, à ce bon vieux Dents de sabre empêtré dans sa rage et à une histoire certes originale de légendes emplies de noblesse, mais manquant d’ampleur.

Tout juste moyen donc, comme la plupart de ces productions contemporaines se trouvant tout compte fait assez peu « extra » !

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