X-men extra n°77, enfant de la terre (Duane Swierszynski, Mile Deodato, Christopher Yost, Koi Turnbul, Mike Benson, Roland Bochi, Macon Blair, Vasilis Lolos)

 

 


2009 à présent avec « X-men extra n°77, enfant de la terre » dans lequel officient Duane Swierczynski (scénario) et Mike Deodato (dessins).

Le duo d’artistes plonge ici Wolverine au fin fond d’une ville perdue du Nouveau Mexique à la recherche d’une monstrueuse créature à l’apparence d’un coyote géant.

Lorsque le plus bourru des X-men arrive sur place, il découvre que la population de la ville a été décimée car l’animal est capable de tuer en produisant un hurlement strident.

Surmontant l’intense douleur que lui inflige l’animal à chaque hurlement, Wolverine lutte du mieux qu’il peut et parvient à échapper de peu à une première attaque en le blessant superficiellement.

Errant dans la ville, Wolverine rencontre une vieille femme dont la surdité naturelle a mis à l’abri des effets du cri du Coyote et qui lui explique les origines de l’animal dans d’anciennes légendes visant à venger le martyr des indiens d’Amérique.

Mieux préparé, Wolverine revêt son costume d’X-man et affronte une seconde fois le Coyotte dans une ambiance de duel de western.

Le combat est à l’image des deux protagonistes, violent et bestial.

Bien que blessé, Wolverine prend finalement le dessus, ouvre le ventre de la bête et découvre un enfant indien dont le cri à bout portant est insupportable.

Ceci ne l’empêche pas de le tuer d’un coup de griffe non sans éprouver une certaine empathie pour le sort du malheureux.

L’aventure suivante réalisée par Koi Turnbull sur un scénario de Christopher Yost, montre Wolverine capturé après avoir voulu porter secours à Hope Abbott dite Trance, une jeune mutante kidnappée par un énorme robot de métal appelé Peter obéissant aux ordres d’un robot plus petit appelé Nanny.

Soumis à une énorme puissance de feu, Wolverine a finalement le dessous et se retrouve lui aussi détenu dans une capsule par Nanny qui désire le renvoyer à l’âge infantile.

Heureusement, Trance libère ses pouvoirs, ce qui permet à Wolverine de se libérer et d’avoir cette fois le dessus sur Peter, dont il découpe l’armure à coups de griffes.

Nanny s’enfuit avec son garde du corps blessé, laissant Wolverine et Tance atterrir en sécurité.

La suite dessinée par Roland Boschi sur un scénario de Mike Benson, montre un Wolverine séduit comme dans un film de James Bond par une superbe inconnue dans un luxueux bar de nuit New-yorkais avant de finir drogué et enlevé par des trafiquants d’organes qui jettent son corps dans un fleuve après l’avoir mutilé.

Le pouvoir auto guérisseur de Wolverine lui permet de se reconstituer dans la douleur et de revenir ivre de rage contre ses ravisseurs.

Le mutant tue, découpe les médecins véreux et hommes de main qui n’en croient pas leurs yeux face à cette improbable résurrection, puis retrouve finalement la séductrice qu’il contraint à emmener les organes de son patron dans un hôpital.

On termine par un curieux digestif concocté par Macon Blair (scénario) et Vasilis Lolos (dessins) dans lequel Wolverine cherche à retrouver le fils d’un capitaine de police enlevé et drogué à mort par un baron de la drogue, Silva.

Wolverine pénètre en force chez le trafiquants, éliminant les gardes et se heurtant à trois freaks de cirques, un homme à échasse lanceur de couteau, une cracheuse de feu et une brute épaisse.

Bien que dur, le combat se solde par la mort des trois freaks, d’un docteur ripou et Wolverine poursuit sa recherche sans pouvoir arrêter le processus conduisant à la mort de l’enfant, abrégée par un coup de griffe bien placé.

En conclusion, « X-men extra n°77, enfant de la terre » taille encore a part du lion à Wolverine, la méga star des X-men et plus généralement de Marvel.

L’aventure au Nouveau Mexique dans une ambiance de western horrifique est de loin au dessus du lot et la violence de celle du trafic d’organes aux Etats-Unis force également le respect par sa radicalité.

Les autres parties demeurent pour moi largement négligeables, avec le ridicule du petit robot infantile Nanny et les dessins d’une grande laideur de Lolos pour une aventure marquée également par sa violence extreme.

L’ensemble tient au final la route, malgré quelques facilités.

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