Black snake (Thomas N'Gijol, Karole Rocher)

 



En 2019, après l'échec de « Fastlife » Thomas N'Gijol retente sa chance en tant que réalisateur solo et sort « Black snake ».

Clotaire Sangala (Thomas N'Gijol) un médecin français revient « au pays » en Afrique francophone pour retrouver son grand-père adoptif (Tupa Sadana).

Mais sur place, les milices du président corrompu Ezechias (Michel Gohou) font régner la terreur.

Après un accrochage au marché, provoque une réaction violente de la milice qui fait assassiner le grand-père.

Alors qu'il pleure son grand-père, Clothaire est mordu par un serpent qui lui confère des capacités physiques surhumaines.

Il décide alors d'accéder aux dernières volontés de son grand-père, un spécialiste des arts martiaux pour devenir le premier super-héros africain sous le nom de Black snake.

Black snake ne tarde pas à devenir populaire en mettant à mal les hommes d'Ezechias mais en parallèle, Clothaire souffre du manque d'interet de Françoise (Karole Rocher) une belle française expatriée.

Mais aidé par un marabout, Ezechias trouve le point faible de Black snake, son goût pour les femmes et parvient à l'amadouer pour en faire un pantin de son régime.

En pleine crise, le super-héros est pris à part par Françoise qui le remotive... Black snake ayant plus de succès que le fade Clothaire.

Sentant le danger Thouvenel (Edouard Baer) l'envoyé spécial de la France soutenant le régime d'Ezechias, fait alors intervenir « Le gitan » (Jerome Lebanner) un mercenaire français mais sa bétise pour impressionner son adversaire lui coute la vie.

Le fourbe Thouvenel qui utilisait un Antillais de petite taille (Thembaletu Ntuli) simulant un enfant des rues pour l'espionner, est lui aussi éliminé comme son agent de terrain, mais a le temps avant d'annoncer que les parents de Clothaures étaient des compagnons politiques d'Ezechias qu'il a fait éliminer.

Face au président mégalomane désireux d'acquérir l'arme atomique, Black snake s'allie avec Françoise et parvient à déjouer ses plans...

Pour finir, Black snake débarque au G-6 pour dire leurs 4 vérités aux président des puissances occidentales à propos du traitement réservé à l'Afrique.

En conclusion, cuisant échec commercial, « Black snake » ne fonctionne qu'à moitié. N'Gijol se moque affectueusement de ses racines africaines avec ce super héros minable mais la réalisation est comme le scénario, plus qu'à la peine.

N'Gijol enchaine pourtant les gags dans son style habituel mais le feu de brousse ne prend pas.

Ce sont plutot les seconds rôles qui font mouche, Edouard Baer en caricaturant à peine le paternalisme à la française à l'égard de son ex-colonie, Lebanner en mercenaire maladroit et Bernard Menez parfait dans un petit rôle de président de la France, 200% franchouillard.

Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur. Et si N'Gijol s'entourait mieux la prochaine fois ?

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