Ocean's eleven (Steven Soderbergh)

 



Je n’avais jamais vu le classique de Steven Soderbergh “Ocean’s eleven” et son casting de stars.

Sorti en 2001, “Ocean’s eleven” brosse de manière simple le projet fou de Danny Ocean (Georges Clooney) qui à peine sorti de prison après avoir purgé une peine de 4 ans, désire braquer en une nuit la chambre forte de trois casinos de Las Vegas dont le célèbre Bellagio.

Pour mettre à exécution cette folie, Danny va trouver Rusty Ryan (Brad Pitt) son meilleur ami, lui aussi expert en jeux, et après l’avoir convaincu les deux hommes cherche un “sponsor” qu’ils trouvent en la personne de Reuben Tishkoff (Eliott Gould), un rival de de Terry Benedict (Andy Garcia) le propriétaire des casinos.

Une fois financés, Danny et Rusty recrutent une équipe sur mesure mêlant divers talents : le jeune Linus Caldwell (Matt Damon), le scientifique Basher Tarr (Don Cheadle), Frank Catton (Bernie Mac), deux frères les Malloy (Casey Affleck et Scott Caan), un contorsionniste chinois appelé Yen (Shaobo Quin) un expert informatique Livingston Dell (Eddi Jemison) et un vieil escroc malade Saul Bloom (Carl Reiner).

Après quelques préparatifs minutieux et une reconstitution de la salle des coffres pour s’entrainer, le plan est mis à exécution, même si Rusty doute que les 160 millions de dollars à la clé soient l’unique motivation  de Danny, qui accuse Benedict de lui avoir pris sa femme Tess (Julia Roberts).

En subtilisant le badge d’un technicien, Dell parvient à s’introduire dans les locaux techniques du Bellaggio et hacke le système informatique assurant la surveillance.

Dans le même temps, Bloom se fait passer pour un riche marchand d’armes européen et parvient à convaincre Benedict de faire garder une mallette contenant des pierres précieuses.

Bloom simule ensuite un malaise dans la salle de contrôle pour se faire évacuer par les Malloy qui servent d’hommes à tout faire dans le plan.

Tandis que Danny s’affiche ostensiblement au casino pour se faire repérer par les équipes de Benedict et prendre une fausse raclée en coulisse, Rusty pilote les opérations lui aussi depuis l’intérieur du casino.

Linus se fait passer pour un inspecteur des jeux, rencontre Benedict pour dénoncer Catton et parvient à rester sur place pour retrouver Danny afin de s’attaquer au coffre.

Tarr a alors un rôle clé en coupant l’électricité de toute la ville grâce au vol d’une spire, un instrument scientifique capable de créer une bombe électromagnétique.

La confusion en plein match de boxe entre Klitschko et Lewis est alors complète...et profite à Danny et Linus qui déjouent les lasers de sécurité pour s’approcher de la salle du coffre dans laquelle se trouve déjà Yen qui s’y est laissé enfermé dans une boite.

Le Chinois bondit pour éviter les lasers mais blessé à la main peine à ouvrir le mécanisme, ce qui force les deux hommes à faire exploser la porte d’entrée.

C’est à ce moment que Rusty appelle Benedict et l’informe du braquage. Pris à la gorge le patron préfère le laisser partir avec 80 millions pour éviter un scandale public mais ignore qu’il est berné par des fausses images vidéos et une fausse équipe du SWAT qui permet aux braqueurs d’évacuer tout l’argent hors du casino.

Furieux Benedict menace Danny qui nie toute implication et lui avoue qu’il serait prêt à donner Tess pour retrouver son argent.

Lorsque celle ci entend ces mots, elle décide de le quitter pour revenir avec Danny...

En conclusion, “Ocean’s eleven” n’est pas un film très original mais plutôt bien exécuté et divertissant.

On a parfois du mal à oublier l’énormité des situations et prend plaisir à regarder les péripéties de ce spectacles bon enfant ou pas un gramme de violence n’est utilisé.

Film de stars ayant perforé le box office, “Ocean’s eleven” confirme la solidité du duo Clooney-Pitt avec Julia Roberts en faire valoir de luxe.

Un pop-corn movie de plus bien lisse, qui compte tenu de son succès occasionnera deux suites...

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