Spider-man n°130, le pouvoir au peuple (Mark Waid, Paul Azaceta, Fred Van Lente, Barry Kitson, Abby Denson, Colleen Coover)

 



Un peu de récréation avec “Spider-man n°130, le pouvoir au peuple” paru en 2010.

Ici Mark Waid associe son scénario à la plume de Paul Azaceta pour narrer le retour de Max Dillon, alias Electro, l’un des ennemis récurrent de Spider-man.

Ici on retrouve un Dillon plus désemparé que jamais car incapable de contrôler les fluctuations de son terrible pouvoir électrique.

Ivre de revanche, celui qu’on a qualifié de minable a alors un trait de génie : surfer sur le contentement de la population de New-York pour renflouer Dexter Bennett, le patron du Daily Bugle à partir de fonds publics.

Tout en s’attirant la sympathie de la population en s’en prenant ouvertement au richissime patron de presse qui a dépossédé Jonah Jeremiah Jameson de son bien, Electro exerce en réalité un chantage privé pour récupérer le million de dollars que demande le Penseur fou pour traiter son problème.

Spider-man cherche logiquement à stopper Electro mais se heurte à son pouvoir considérablement augmenté et surtout au soutien de la population qui manque de le lyncher.

Fidèle à son coté malin, Spider-man bricole un gadget électronique pour détecter les fluctuations électriques provoquées par son ennemi et arrive juste à temps pour voir le Penseur doper le pouvoir d’Electro pour mieux le réguler à l’aide de puissantes machines.

Son arrivée interrompt l e processus mais libère un Electro déchaîné capable de drainer le courant électrique de tout New-York.

Lorsque Electro se retourne contre Benett et entreprend de détruire l’immeuble de son journal, Spider-man s’interpose et la violence du combat finit par faire écrouler le bâtiment, qui vient faucher les jambes de Benett.

Bien que secouru par Spider-man, le patron ripoux est donc symboliquement puni, tandis que Electro disparaît sous les décombres de ses rêves de grandeur.

Pour faire bonne mesure, suivent deux autres épisodes, le premier scénarisé par Fred Van Lente sur un dessins de Barry Kitson montrant un Electro volant des transistors haute puissance à Tony Stark pour se rendre auto générateur de courant, puis le second scénarisé par Abby Denson sur un scénario de Colleen Coover montrant une Tante May jouant des tours aux cambrioleurs venus l’agresser.

En conclusion, “Spider-man n°130, le pouvoir au peuple” est un épisode bien modeste.

Passe encore le scénario montrant un Electro plus revanchard que jamais surfant sur l’actualité brûlante de l’époque et le scandale aux banques subventionnées, mais le graphisme d’Azaceta, grossier et sombre, rend cet épisode proprement horrible visuellement.

Si Kitson se montre beaucoup plus fin et racé, Coover sombre elle dans l’infantilisme le plus bas de gamme plombé de plus par un scénario à deux sous.

On peut donc résumer que si les scénaristes recyclent plus ou moins habilement les bonnes idées des années 60, les dessinateurs sont également d’un niveau beaucoup plus faibles que les génies des années 80...

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