Ronin, tome 2 (Frank Miller)

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 « Ronin, tome 2 » reprend la suite du premier tome ou Frank Miller introduisait la réincarnation d’un Ronin samouraï du XIII iéme siècle dans le corps de Billy un New Yorkais du XXI iéme siècle, qui travaillait comme technicien dans un complexe scientifique ultra moderne appelé Aquarius.

Après l’attaque d’Aquarius du démon Agat qui voulait récupérer le sabre de Ronin seul capable de le détruire, Billy devenu le Ronin s’enfuit dans les rues d’un New York apocalyptique ravagé par des gangs ultra violents de nazis ou d’afro américains.

Il est traqué par les équipes de Casey Mc Kenna, la responsable de la sécurité d’Aquarius, très remontée après la mise à mort de la première équipe envoyée pour le récupérer.

Casey ignore cependant que Agat a pris l’enveloppe corporelle de Taggert le directeur d’Aquarius pour diriger la traque du Ronin et orienter les études scientifiques sur les bio circuits intelligents à des applications militaires.

Il se heurte cependant dans ses plans au Docteur Mc Kenna, créateur d’Aquarius, qui avait des buts plus pacifiques.

Comprenant qu’il n’arriverait pas à raisonner le nouveau directeur, Mc Kenna entreprend une opération commando contre Aquarius et l’intelligence artificielle qui la gouverne, Virgo.

De son coté, flanqué d’un hippie pas très net, Ronin erre dans les bas fonds de New York et ne tarde pas à attirer l’attention des chefs de gangs en raison de ses formidables capacités de tueur.

Le choc avec les équipes de Casey tourne encore une fois à l’avantage du samouraï, qui semble disposer des facultés télé kinésiques de Billy pour faire exploser les armes ou les moto de ses adversaires.

Blessée, Casey est une proie facile pour les gangs qui la séquestrent et la livrent à des hordes sous terraines de zombies cannibales.

Mais alors qu’elle s’apprêtait a être dévorée vivante, elle reçoit l’aide de Ronin qui met hors d’état de nuire les abominables créatures.

Le tome 2 se solde par un logique rapprochement charnel entre Casey et le guerrier japonais.

En conclusion, malgré une histoire toujours originale et complexe, « Ronin, tome 2 » peine toujours à pleinement satisfaire le lecteur.

On retrouve la vision pessimiste et ultra violente de Miller dans ces batailles de rues ou les hommes régressent à un niveau barbare mais l’énigmatique samouraï donne toujours l’impression de ne pas donner la pleine mesure de son potentiel.

Au rayon de déception, le terrible démon Agat est ici quasiment inexistant, quand à l’intelligence artificielle Virgo, séduisant mélange d’électronique et de circuits vivants, elle parait elle aussi sous employée car complètement domestiquées par ses maitres alors qu’on aurait pu s’attendre de sa part à plus d’indépendance.

Restent les qualités graphiques assez uniques de la série avec ce mélange de japon féodal et de science fiction déshumanisée.

L’intérêt reste cependant suffisamment maintenu pour connaitre le dénouement de la série …

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