Four seasons in Havana, saison 1, épisode 2 (Felix Viscarret)

Dans « Four seasons in Havana, saison 1, épisode 2 » , le lieutenant Mario Condé (Jorge Perugorria) se voit confié l'affaire de la disparition de Rafael Morin Rodriguez (Ulyk Anello) un directeur commercial d'une entreprise proche du gouvernement.

Mais cette affaire le replonge sur les traces de son passé, alors qu'étudiant, il était amoureux de Tamara (Laura Ramos) qui lui finalement préféré Morin.

Conseillé par Manolo (Carlos Enrique Almirante), Condé tente de faire fi de ses sentiments personnels toujours vivaces pour Tamara et découvre que toutes les données de l’ordinateur de Morin ont été effacées.

La piste de Regueiro (Enrique de Jesus Nunez Diaz), un Espagnol avec qui il aurait une altercation le soir du 31 décembre s'avère creuse, d'autant plus que l'homme, un riche homme d'affaires étranger bénéficie d'une certaine impunité.

Ecoeuré par toutes les barrières qu'il rencontre, Condé rue dans les brancards et parvient en secouant sa hiérarchie directe, le commandant Ciceron (Felix Beaton), à obtenir le droit de perquisitionner l'entreprise ou travaillait Morin.

La brigade financière découvre que Condé, en passe de signer un important contrat avec une firme japonaise, avait utilisé l'argent public pour investir et s'enrichir, mais l'avancée des Japonais avait bousculé ses plans, le forçant à un départ précipité, comme le confirme sa secrétaire Zaida (Yoima Valdes).

Peu à peu, les langues se délient et Laura finit par avouer du bout des lèvres qu'elle savait d’où provenait l'important train de vie de son mari.

Éperdu de désir, Condé finit par réaliser son rêve de jeunesse et a une relation passionnée avec elle.

Mais c'est finalement Zuleika (Saray Vargas) une belle prostituée travaillant près de la plage, qui donne un renseignement crucial pour l’enquête, le lieu de leurs rencontres dans une station balnéaire privatisée.

Le corps de Morin y est retrouvé dans un appartement en chantier.

Cette fois c'est la police scientifique qui fait plier son associé Fernandez (Luis Alberto Martinez) , avouant le meurtre après que Morin en cavale en direction des États-Unis, ait refusé de lui rendre les documents pour le contrat japonais.

Discrédité, Morin est finalement enterré dans la plus stricte intimité, tandis que Ciceron recommande à Condé de s'en tenir là et de ne pas enquêter plus loin sur les ramifications de la corruption...

En conclusion, « Four seasons in Havana, saison 1, épisode 2 » se montre un peu plus réussi que l'exaspérant premier épisode dans lequel Mario Condé trainait son ennui et son spleen sur de lancinant riffs de jazz.

L’enquête de facture certes classique, cohérente et assez bien menée, fait allusion à la corruption d'une certaine élite cubaine très protégée et montre au passage les difficultés de la vie au quotidien par l'intermédiaire de la prostituée Zuleika.

Condé fait moins figure de droopy tabagique et fait preuve de plus de dynamisme pour élucider cette énigme sous fond de littoral tropical.

Pas un must donc, mais plutôt agréable comme une légère brise de mer.

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