Four seasons in Havana, saison 1, épisode 2 (Felix Viscarret)

Mais cette affaire le replonge sur les
traces de son passé, alors qu'étudiant, il était amoureux de
Tamara (Laura Ramos) qui lui finalement préféré Morin.
Conseillé par Manolo (Carlos Enrique
Almirante), Condé tente de faire fi de ses sentiments personnels
toujours vivaces pour Tamara et découvre que toutes les données de l’ordinateur de Morin ont été effacées.
La piste de Regueiro (Enrique de Jesus
Nunez Diaz), un Espagnol avec qui il aurait une altercation le soir
du 31 décembre s'avère creuse, d'autant plus que l'homme, un riche
homme d'affaires étranger bénéficie d'une certaine impunité.
Ecoeuré par toutes les barrières
qu'il rencontre, Condé rue dans les brancards et parvient en
secouant sa hiérarchie directe, le commandant Ciceron (Felix Beaton),
à obtenir le droit de perquisitionner l'entreprise ou travaillait
Morin.
La brigade financière découvre que
Condé, en passe de signer un important contrat avec une firme
japonaise, avait utilisé l'argent public pour investir et
s'enrichir, mais l'avancée des Japonais avait bousculé ses plans,
le forçant à un départ précipité, comme le confirme sa
secrétaire Zaida (Yoima Valdes).
Peu à peu, les langues se délient et
Laura finit par avouer du bout des lèvres qu'elle savait d’où
provenait l'important train de vie de son mari.
Éperdu de désir, Condé finit par
réaliser son rêve de jeunesse et a une relation passionnée avec
elle.
Mais c'est finalement Zuleika (Saray
Vargas) une belle prostituée travaillant près de la plage, qui donne
un renseignement crucial pour l’enquête, le lieu de leurs rencontres
dans une station balnéaire privatisée.
Le corps de Morin y est retrouvé dans
un appartement en chantier.
Cette fois c'est la police scientifique
qui fait plier son associé Fernandez (Luis Alberto Martinez) ,
avouant le meurtre après que Morin en cavale en direction des États-Unis, ait refusé de lui rendre les documents pour le contrat
japonais.
Discrédité, Morin est finalement
enterré dans la plus stricte intimité, tandis que Ciceron
recommande à Condé de s'en tenir là et de ne pas enquêter plus
loin sur les ramifications de la corruption...
En conclusion, « Four seasons in
Havana, saison 1, épisode 2 » se montre un peu plus réussi
que l'exaspérant premier épisode dans lequel Mario Condé trainait
son ennui et son spleen sur de lancinant riffs de jazz.
L’enquête de facture certes classique,
cohérente et assez bien menée, fait allusion à la corruption
d'une certaine élite cubaine très protégée et montre au passage
les difficultés de la vie au quotidien par l'intermédiaire de la
prostituée Zuleika.
Condé fait moins figure de droopy
tabagique et fait preuve de plus de dynamisme pour élucider cette énigme sous fond de littoral tropical.
Pas un must donc, mais plutôt agréable
comme une légère brise de mer.
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