Homeland, saison 6, épisode 1 (Howard Gordon, Gideon Raff, Alex Gansa)
On y retrouve tous les personnages à
New-York.
Carrie (Claire Daines) a rejoint une
fondation qui s'attache à défendre le droits des Musulmans vivant aux États-Unis mais passe également beaucoup de temps à essayer d'aider
Quinn (Rupert Friend) finalement vivant mais en pleine rééducation à l’hôpital.
Victime d'hallucinations répétées et
découragé, Quinn se révolte contre la présence étouffante de
Carrie puis fausse compagnie à ses soignants pour aller fumer du
crack avec Clarice, une prostituée (Mickey O'Hagan)
En plein trip, il ne se doute pas qu'il
est devenu une proie et se fait agresser par un homme simulant un
braquage dans la fumerie.
Lorsque Carrie le retrouve, elle décide
face à son refus de retourner à l’hôpital de l'héberger dans une
chambre jouxtant son appartement dans un quartier populaire de
Brooklyn.
Quinn accepte de mauvaise grâce mais le
malaise subsiste.
Du coté de la CIA, l'élection de la
nouvelle présidente Elisabeth Keane (Elisabeth Marvel) provoque
l'inquiétude de Dar Adal (F Murray Abraham) et Saul (Mandy Patinkin)
en raison de ses positions hostiles à toute ingérence militarisée
au Moyen-Orient.
Dar Adal craint que Keane ne leur coupe
tous les crédits et décide de monter une opération secrète avec
le Mossad en contactant sa représentante Tovah Rivlin (Hadar
Ratzon-Rotem).
Une opération musclée du FBI capture
un jeune garçon Sekou Bah (Jamal Mallory Mc Cree) tenant un site sur
les attentats islamistes à New-York et Carrie se retrouve à
défendre le jeune homme aux cotés de l'avocat Reda Hashem (Patrick
Sabongui) avec un dossier en apparence lourd de charges.
En conclusion, après une saison 5
exceptionnelle, « Homeland, saison 6, épisode 1 » peine
à démarrer en plaçant pour la première fois les protagonistes
dans le cadre moins « exotique » des quartiers populaires
de New-York.
Quinn est assez pâlement ressuscité
pour tenir un rôle d'épave, comme si son martyr de la saison 5
n'était déjà pas assez (!), quant à Carrie, son nouveau rôle en
tant que défenseur des droits des Musulmans passe assez mal après
tant d'années à combattre le terrorisme.
Pire, les positions de la nouvelle
présidente semblent donner raison à l'ouverture de solutions « non
militaires » face à des groupes armés et prêt à tout du
Moyen-Orient.
En esperant que ce virage audacieux se
corrige rapidement dans la suite de la saison 6 !
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