Generation Iron 3 (Vlad Yudin)

Le documentaire suit donc des
culturistes Canadiens, Ouzbek, Indien, Iraniens, Brésiliens et
Ghanéens se préparant pour deux types de compétitions phares : une pour les athlètes très massifs et une autre pour des physiques de
modèles surfers.
Regan Grimes un jeune canadien ayant
laissé tombé la moto pour le culturisme paraît plutôt équilibré
et s'est fixé des limites de masse musculaire à ne pas dépasser
pour ne pas mettre en péril sa santé, tandis que Mikhail Volikin un
Ouzbek ayant connu une enfance difficile devient l'incarnation d'une
forme de rêve américain lorsqu'Arnold Schwarzenegger lui remet en
personne le trophée « Arnold classic ».
L'Iranien Hadi Choopan paraît lui
effondré de se seconde place, tant sa soif de vaincre et d'accéder
à une reconnaissance hors de ses frontières est importante.
Les femmes ne sont pas en reste mais
l'américaine blonde typique Whitney Jones demeure première malgré la motivation
de sa rivale égyptienne Ariel Kahdr.
En conclusion, dans « Generation
3 », Yudin réalise un travail d'interviewer patient et
passionné mais qui malheureusement ne parvient pas à passionner le spectateur.
Sa tentative d'humaniser les bodybuildeurs en montrant des non occidentaux s'entrainant dans des
conditions plus spartiates n'émeut guère et partout on retrouve la même folle obsession pour atteindre un idéal physique au final non
humain.
La question des stéroïdes n'est pas
éludée mais est-il besoin de témoignages de médecins lorsqu'on
voit les corps monstrueux obtenus ?
Bref, on apprendra rien de bien nouveau
avec ce 3ieme volet.
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