Samouraï (Christophe)

Voici ce jour très triste de l'annonce de la mort de Christophe, une nouvelle chronique d'un de ses albums des années 70, « Samouraï ».

Sorti en 1976, « Samouraï » voit Christophe se séparer de son parolier fétiche Jean-Michel Jarre pour s'adjoindre les services de Boris Bergman et conserver les même musiciens autour de lui : Tison à la guitare, Batard à la basse, Perrier aux claviers et Rizitelli à batterie.

Avec sa pochette dessinée un brin psychédélique, « Samouraï » s'ouvre par le titre éponyme, ballade élégante et douloureuse se muant en un rock 'n roll endiablé dans sa dernière partie.

Hommages aux idoles avec « Merci John d’être venu » lent et hypnotique puis le magnifique « Tant pis si j'en oublie » dans lequel Christophe égrène tous les musiciens de rock l'ayant inspiré.

Après la ballade éthérée« Paumé » sonnant comme un mauvais trip sous acide, vient ensuite la trilogie « Pour que demain ta vie soit moins moche » qui déroule une première partie suintant le blues, une seconde intitulée « Les dragons de mes chimères » quasi instrumentale impressionnante de beauté et une troisième en guise de courte conclusion.

On termine avec un rock nerveux « Le cimetierre des baleines » qui vient clore le disque sur une note revigorante.

En conclusion, « Samouraï » n'est certes pas l'album le plus connu ni le plus emblématique de Christophe mais demeure toutefois intéressant par son approche rock psychédélique.

Le charme mystérieux et mélancolique de Christophe opère cependant toujours et on saluera le remarquable travail de création sur les sons et les ambiances.

Plaisant, intelligent, sensible et précieux, autant d'adjectifs qui pourraient également résumer l’œuvre de ce grande Monsieur auquel je voulais encore rendre hommage aujourd'hui.

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